ACTA HISTORICA - A MTA TÖRTÉNETTUDOMÁNYI FOLYÓIRATA TOM. 12 (1966)

12. kötet / 1-2. sz. - ÉTUDES - XII-eme Congres International des Sciences Historiques

Acta Historica Academiae Scientiarum Hungaricae Vol. 12 (1—2), pp. 1—-24 (1966) Le ХП-èrae Congrès International des Sciences Historiques* Le 600-ème anniversaire de la fondation de l'une des plus anciennes universités d'Europe, et d'autre part le 150-ème anniversaire de la tenue du Congrès de Vienne de 1815 avaient motivé l'idée de réunir dans cette ville le Xll-ème Congrès International des Sciences Historiques. Après Paris (en 1950), Rome (en 1955) et Stockholm (en 1960), il s'avéra que l'idée avait été heureuse d'accepter l'invitation des historiens autrichiens; en effet, Vienne commence de façon sans cesse plus sensible à jouer un certain rôle de trait d'union entre les institutions scientifiques et culturelles des pays socialistes et bourgeois de l'Est et de l'Ouest; ce lieu fut donc propice aux échanges de vues scientifiques entre les historiens. Il faut reconnaître que le comité autrichien d'organisation assuma le mieux possible une tâche qui était ardue; qu'il suffise, à cet égard, de con­sidérer qu'il lui fallut recevoir plus de 2400 historiens venus assister à ce congrès. Fortes de 325 et de 300 personnes, ce furent les délégations française et anglaise qui furent les plus nombreuses; les Allemands de l'Ouest et les Italiens se présentèrent d'ailleurs en un nombre approchant. On compta aussi 130 historiens américains, 70 venus de République Démocratique Allemande, 60 représentant l'URSS, tandis que les autres démocraties populaires avaient envoyé des groupes plus nombreux qu'aux congrès précédents (30 à 50 per­sonnes). Donc, pour ce qui est de la participation, l'Europe et l'Amérique continuèrent de jouer les premiers rôles. Les autres continents ne furent guère représentés que par quelques grands pays, tels que l'Inde et le Japon; ils ne se distinguèrent d'ailleurs point tant par le nombre de leurs envoyés que par les thèmes scientifiques qu'ils traitèrent. De même que le nombre des participants avait été grand, le programme des activités fut particulièrement vaste. En effet, l'initiateur du congrès, le Comité International des Sciences Historiques (C.I.S.H.), avait, à l'issue de l'assemblée de Stockholm, rompu avec la tradition qui, jusqu'alors, répar­ * — Texte du compte-rendu du congrès de Vienne préparc par le Comité National des Historiens Hongrois, et présenté par l'académicien Erik Molnár à la réunion de la Société Hongroise d'Histoire, le 3 décembre 1965. Historica Academiae Scientiarum Hungaricae 12. 1966.

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