Dana Zámečniková (1982)

Wer die Architektur als bildhauerische Ver­wandtschaft der von aussen und innen model­lierten Formen bezeichnete, scheint die Kunst des Szenenaufbaus aus der Sphäre der Archi­tektur in die Sphäre der Malerei versetzt zu haben. Die Idee des Gemäldes im Raum ist na­türlich uralt und es begegneten ihr sicher alle Künstler, die aus der Bildfläche nicht nur eine Ebene für die Projektion der gesehenen Wir­klichkeit schaffen wollten. Ein jeder von den neuzeitigen Malern, die sich gegen diese Kon­vention durch einen auf eigene Art und Weise aufgebauten Raum und die Situierung der Ge­genstände in ihm auflehnten, wurde so zu einem Entdecker. Dana Zámecníková nahm als Raum für ihre Szene das pure Milieu eines Glasblockes. Theo­retisch sollte sie dadurch die Möglichkeit einer klaren dreidimensionalen Darstellung gegeben haben. Sie könnte dadurch auch die tatsäch­liche beschränkte Tiefe des Raumes durch die illusive Applikation der linearen Perspektive auf den Hintergrund erweitern, ähnlich wie auf der klassischen Theaterszene. Ihre Praxis hat je­doch gezeigt, dass die optischen Eigenschaften des Glases, die sich so oft in der Kunstglaserei vielseitig bewährt haben, auch hier unerwartete und neue Möglichkeiten bieten. Experimente mit stereoskopisch gesehenen Szenen im reinen Glasmilieu brachten die Entdeckung einer neuen gestaltenden Poetik und neuer optischer Qualitäten. Das den Licht-, Farben- und Linien­effekten so nahestehende kinetische Prinzip der Phasenschaltung drängt den Szenen Rhythmus und dramatisches Tempo auf. Die Farben er­reichen solche optische Werte, dass sie nur zum sparsamsten Pointieren der Ereignisse be­nützt werden können. Die Reinheit der Mani­festation gibt der Handlung die Schlichtheit der Commedia dell’arte zurück. Die Dringlichkeit der Mitteilung steht der dramatischen Aussage­kraft der Pantomime nahe. Celui qui a désigné l’architecture comme un rapprochement sculptural des formes, modelées de l’extérieur et de l’intérieur, a reclassé — semble-t-il — l’art de la construction de la scè­ne de la sphère de l’architecture dans celle de la peinture. L’idée de la peinture dans l’espace est, bien entendu, très ancienne et l’on pourrait dire que tous les artistes, qui n’ont pas voulu faire de la surface du tableau un écran de la projection perspective de la réalitée vue, l’ont rencontrée. Tout un chacun parmi les peintres modernes qui s’est opposé à cette convention, par sa propre méthode de construire l’espace et de placer les objets dans cet espace, est de­venu inventeur. Dana Zámecníková a pris comme espace de sa scène le milieu limpide du verre. Théoriquement, elle aurait ainsi une possibilité d’une expression tridimensionnelle explicite. Elle pourrait égale­ment élargir la profondeur réelle limitée de l’es­pace par une application linéaire de la perspec­tive sur le fonds, de même que sur une scène de théâtre classique. Sa pratique a toutefois montré que les propriétés optiques du verre, maintes fois éprouvées de façon multiple dans la verrerie d’art, ont fourni — de manière inatten­due des possibilités nouvelles! Les expériences portant su des scènes vues de manière stéréo­scopique dans le milieu du verre pur ont présen­té des découvertes d’une poétique plastique nouvelle de même que de qualités optiques nou­velles. Le principe cinétique de phasage, telle­ment proche des effets de la lumière, de la couleur et des lignes, impose aux scènes un rythme et des cadences dramatiques. Les cou­leurs atteignent de telles valeurs optiques qu’elles ne peuvent être utilisées que pour pointer les événements, de manière très sobre. La pureté de l’expression fait revenir l’action vers la simplicité de la Comedia del Arte. Le caractère urgent de la communication est proche de l’éloquence dramatique de la panto­mime. Jan Dvorak DANA ZÁMECNÍKOVÁ geboren 1945 in Prag studierte in den Jahren 1963—68 Architektur an der Technischen Hochschule in Prag und bis 1972 Szenographie an der Hochschule für Kunstgewerbe in Prag (Prof. Svoboda). Architektonische Entwürfe und Projektionen (SIAL Libérée) Interieure und Desing Szenographie (Molière, Nationaltheater in Prag) Glasobjekte Teilnahme an bedeutenden Ausstellungen des tschechoslowakischen Kunstglases: Zentralschweizer Glaspreis-Luzern, 1980 Galerie Trűjen, Bremen, 1980 Czecheslovaquien Glass 1350—1980, Corning Museum of Glass, Corning, N.Y. USA 6 Trienale Schnittglas — Brno 1980 Exemple 81, München Glas 81 — Kassel (Sonderpreis) Kunst in Glas — München Exemple 82 — München International Directions in Glass Art, Australien Glas unserer Zeit in Kunst und Handwerk — Symposium Frauenau 1982 Vertreten im Kunstgewerbe­museum in Prag, Mährischen Museum in Brno, Corning Museum of Glas, USA, Sammlung Baruch, USA, Galerie Trűjen, BRD u.w. née en 1945 à Prague études de l'architecture à l’Ecole supérieure tchèque des études techniques de Prague (1963—1968) et, jusqu’en 1972, la scénographie à l’Ecole supérieure des Arts et Métiers de Prague (Prof. Svoboda) études et projections architectoniques (SIAL Libérée) intérieurs et design études scénographiques (Molière, Théâtre national de Prague) objets en verre participation à des expositions importantes du verre d’art tchécoslovaque: Zentralschweizer Glaspreis, Lucerne, 1980, Suisse Galerie Trűjen, Brême, 1980, RFA Czechoslovagnien Glass 1350—1980, Corning Museum of Glase, Corning, N.Y., Etats-Unis d’Amérique 6e Triennale du verre taillé, Brno 1980 Exempla 81-Munic, RFA Glas 81-Kassel (Prix spécial) Kunst in Glas — Munich, RFA International Directions in Glass Art. Australie Glass unserer Zeit in Kunst und Handwerk-Symposium, Frauenau 1982 oeuvres représentées au Musée des Arts et Métiers de Prague, au Musée morave de Brno, au Corning Museum of Glass, Etats-Unis d'Amérique, dans la collection Baruch, Etats-Unis d'Amérique, à la Galerie Trűjen, RFA, et ailleurs

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