Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 4. kötet, 1765 (Suite du recueil de planches, sur des sciences, des arts libéraux et les arts de méchaniques, avec leur explication)

Horlogerie - Section premiere, notions élémentaires de l'Art.

* 0 HORLOGERIE. Nombres du calibre rcpréfentes parla fig. z8. Bas de la Planche. Calibre de la répétition ordinaire, 6c la même répé­tition vue en perfpedtive. Fig. 3 i. Eft le plan ou calibre des roues qui compofent la répétition. AB CD E font les roues du mouve­ment pareilles au calibre du mouvement à quinze jours. PI.III. FGHI font les roues qui fervent à la répétition : les trois roues GHI ne fervent qu’à régler la diftance des coups qui frappent, comme il eft abfolument néceffaire d’en avoir dans toutes les fonneries quelles qu’elles foient : voici les nom­bres. Le cercle F porte douze chevilles d’un côté pour faire fonner les douze heures , & trois chevilles de l’autre pour faire fonner les trois quarts par le moyen de trois bafcules placées fur une même tige, comme celle K ; deux de ces bafcules font montées fur des canons pour qu’elles fe meuvent Séparément l’une de l’autre , & la troifieme efl fixée fur la tige , pour qu’elles puiiïent toutes les trois lever les verges de marteaux féparément l’une de l’autre, comme elles font repréfentées à la fig. 31*Le cercle F eft rivé fur fon arbre, de même qu’un petit rochet, à une diftance d’environ fix lignes. Le cercle extérieur préfente la grandeur d’une roue qui eft jointe contre le rochet; elle porte un cli­quet & fon reflort, comme il eft marqué. L’arbre pafte au-travers d’un petit barillet fixé à la platine, dans lequel eft un reflort; l’arbre ayant un cro­chet , enveloppe le reflort autour de lui ; de-forte que quand on tire le cordon V, figure 32. on fait tourner l’arbre à gauche, fans que la roue dentée tourne , & quand on quitte le cordon , le petit rochet donne dans le cliquet, & oblige le rouage de tourner, & les marteaux frappent, de-forte que l’arbre de ce cercle porte le cercle des chevilles, l’heure & les quarts juftes. Toutes les machines font placées fur la cage A B , fig. 32. où elles font repréfentées en perfpec­­tive. Le plan de cette cadrature avec le dévelop­pement des pisçes font contenues dans la Plan­che luivante, oc elles font marquées des memes lettres. Avant que de dire les effets de cette méchani­­que , il eft à propos de faire voir la forme 6c le développement de chaque piece marquée fur la Planche VII. PLANCHE VII. cotée M. Suite de la Planche précédente , ou développement de la répétition ordinaire. Fig. 33. T eft la roue de chauffée, 6c t eft fon profil. Cette roue , comine on fait, fait fon tour par heure , 6c porte l’aiguille des minutes. Sur cette roue T t eft placé fixément le limaçon des quarts Q & q. Sur ce limaçon eft joint la furprife R 6c r, qui eft tenue avec une virole 4 & 4; on dira l’ufage de cette furprife dans la fuite. X 6c -r eft la roue de renvoi qui porte un pignon pour mener la roue du cadran Y 6cy, comme on l’a dit ailleurs; car toutes les pièces d’horlogerie qui marquent les minutes ont des roues de renvoi ; ce qui doit fuf­­fire pour qu’il ne foit plus befoin d’en parler par la fuite, que dans des cas particuliers. A eft une étoile qui fait fon tour en douze heures, 6c a fon profil. Z 6c { eft le fautoir ou valet qui fait chan­ger promtement une dent de l’étoile à chaque heure. Sur l’étoile A eft placé fixément le limaçon des heures. B. D eft le rateau. E eft un pignon qui le fait mouvoir. G eft une poulie qui porte une cheville, 6c g ci eft le profil. ML eft la main, ml eft le profil : cette main étant démontée forme la piece MN. O eft un reïïort, le profil eft mo: le loras des quarts qui fait partie de la main eft L de /. 34. La platine qui porte les tiges fur quoi toutes les pièces font montées. On voit" leurs places indi­quées par les lignes ponéluées qui y répondent. La fig. 34. nQ. 2. eft le profil des jig. 33. de 34. Sur la platine de la fig. 34. font deux refforts, ce qu’il eft néceffaire de lavoir avant que d’expliquer leurs effets. Maintenant il faut mettre ces pièces chacune à leur place , 6c faire voir comme elles agiftent les unes avec les autres. On a dit ci-deffus que l’arbre de la première roue pouvoit tourner féparément de fa roue 6c avec fa roue, 6c qu’il portoit un cer­cle garni de quinze chevilles pour lever les baf­­cules des marteaux. Cet arbre porte quarrément la poulie GE 6c le pignon E qui engrene dans le ra­teau D des heures. Quand on tire le cordon on fait avancer le bras H vers le limaçon B qui eft gradué fpiralement en douze degrés. Le plus profond eft; pour douze heures, 6c la partie la plus élevée eft: pour une heure ; de-forte que quand on tire le cordon on fait paffer autant de chevilles que l’en­­fonçure du limaçon le permet, c. à d. fi le degré le plus profond fie préfente, la fonnerie frappera douze coups, 6c fi c’eft la portée la plus élevée, la fonnerie ne frappera qu’un coup, deux coups fi c’eft le fécond degré, ainfi des autres jufqu’à douze. On a dit que l’étoile A fait fon tour en douze heu­res, par le moyen d’une cheville que la furprife R porte à l’endroit K. Comme cette cheville fait un tour par heure, 6c que l’étoile a douze dents, elle en rencontre une toutes les heures , de-forte que l’étoile avec le valet Z faute douze fois. Cette façon de faire mouvoir l’étoile a deux avantages. Le premier eft de faire changer fi promtement le limaçon , qu’il rfieft pas pollible de le faire manquer dans l’inftant de fon change­ment. Le fécond eft de faire à fon tour fauter la furprife R pour que le bras du guide des quarts LM ne puiffe retomber aux trois quarts , comme il étoit l’inftant auparavant ; les quarts font réglés par le moyen du limaçon Q 6c de la main M qu’on appelle guide des quarts. Quand on tire ,par exem­ple, le cordon V, on fait, comme il a été dit, tourner la poulie G ; la cheville I qu’elle porte fe Roues du mouvement. A.............................84 Pignons. E>............................77 M-e .........................72 '-Cr^'7* F.........................60 6. G.........................31 ^ 6. Roues de la fonnerie des heures. C............................84 Pignons. H............................78 '—■CT**'*’ *4-I .........................56 8. 8. chevilles. K.........................56 7. L.............................48 6. Roues de la fonnerie des quarts. B.............................84 Pignons, H............................7Z 14. i .........................60 —8. K.........................56 6.10 chevilles. L................... 4$ — iiii,**"* " 6. 6. Mouvement. Rouage de la répétition. 84 ^ Pignons. 72 Pignons. 77 i4- 54 6-76 7. 48 6. 66 6. 6. 33 — 6.

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