Le Moment, Novembre 1938 (Année 6, no. 1111-1135)

1938-11-05 / no. 1114

Les relations économiques entre la Roumanie et la Bulgarie Notre journal a suivi, attentive, ment, ces dernières années, l’évolu. tion des échanges commerciaux en. tre la Roumanie et la Bulgarie — pays destinés, de par leur voisinage immédiat, à entretenir des relations économiques suivies. Aussi avons, nous pu constater, à plusieurs repri. ses, qu’en dépit de leurs structures économiques quasi . similaires, les échanges entre la Roumanie et la Bulgarie ont accusé une nette tendan. ce à l’augmentation. Qu’on se rappelle, en effet, que notre exportation vers la Bulgarie est passée, de 102.684.000 lei en 1988 à 231.413.000 lei en 1987 — soit le dou­ble, ce qui, on en conviendra, est as. sez réconfortant. Mais ce qui est en. core plus réconfortant, c’est la situa­tion de la balance commerciale entre les deux pays, dont le solde actif en faveur de la Roumanie est passé de 90.893.000 lei en 1986 à 221.121.000 lei en 1937. Gela s’explique par Je fait que l’ex. portation roumaine vers la Bulgarie a massivement augmenté, tandis que l’exportation bulgare vers la Rourna­­nie n’a pas suivi le même mouve­ment, évoluant de 11.71.000 lei en 1936 à 10.292.000 lei en 1937. Telle a été, donc, la situation des échanges entre les deux pays durant les deux dernières années. Quant à leur situation en 1938, on ne possède pas encore de données statistiques précises. Mais, à la suite de l’amélioration des moyens de transport entre ces deux pays, ainsi qu’à la suite de la création récente de la Chambre de Commerce mixte rcumano-bulgare, on peut espérer, à juste titre, que les échanges roiuna. no.bulgares continueront à suivre une évolution susceptible de conten. ter les deux parties. Aussi la visite que M. Dobre Bod­­jiloff, gouverneur de la Banque Na­tionale de Bulgarie, rend actuelle, ment à M. Mititza Constantinesco, gouverneur de la Banque Nationale de Roumanie et ministre de l'Econo­mie Nationale, revêt-elle une impor­tance toute particulière, quant à l’é­volution future de nos échanges avec la Bulgarie. Les deux gouverneurs, en effet, ne manqueront pas de discuter, a cette occasion, les mesures propres à orien­ter les échanges entre les deux pays dans une voie capable de leur assu. rer un plus grand essor. L'ADMINISTRATION DES PORTS ET DES VOIES DE COMMUNICATION SUR EAU (P. C. A.) ÉMETTRA DES OBLIGATIONS POUR LA CONSTRUCTION DE SILOS réglons intéressées du Le ministère de l’Air et de la Marine a élaboré un projet de dé­cret-loi portant modification de la loi sur les silos, promulguée le 26 Août dernier. Ledit projet modifie notamment l’art. 2 de la loi en question. Aux termes du nouvel article 2, l’Ad­ministration des Ports et des Voies de Communication sur Eau (P. C. A.), sera autorisée à émettre des obligations pour la construc­tion du réseau de silos, à tri /ers toutes les pays. L’administration P. C. A. a été chargée, on le sait, d’effectuer cette construction. En même temps, on fixe le plafond maxi­mum de l’émission de ces obliga­tions. Ajoutons, que le projet de dé­cret-loi ci-dessus a déjà reçu un avis favorable de la part du Con­seil Législatif et qu’il sera pu­blié incessamment. LA CRÉATION DE TROIS CHAMBRES COMMERCE MIXTES: ROUMANO - YOU- DE GOSLAVE, ROUMANO - AMÉRICAINE ET ROUMANO-DANOISE Le gouvernement a donné son au­torisation à la création d’une chambre de commerce mixte roumano-yougo­­slave à Bucarest, ainsi que celle d’une chambre yougoslave.rouinaine à Bel­grade. Les deux chambres travailleront pour le resserrement des relations commerciales entre la Roumanie et la Yougoslavie. A leur direction par­ticiperont des personnalités de mar. que du commerce et de l’industrie des deux pays. En même temps on essaie de créer une chambre de commerce roumano­­américaine, qui étudie les possibilités d’échanges commerciaux entre la Roumanie et les Etats-Unis en don­nant aux commerçants les indica­tions nécessaires. On essaie aussi de ci ver une chambre de commerce roumano-da­­noise. LES „CONCOURS AGRICOLES" ONT ÉTÉ LÉGIFÉRÉS S. M. le Roi vient de signer un décret-loi aux termes duquel on légifère 1‘organisation des con­cours agricoles, destinés à susci­ter l'esprit d'émulation au sein des producteurs ruraux de toutes ca­tégories ainsi qu'à stimuler l'aug­mentation du rendement de la production agricole. En outre, le décret ci-dessus in­stitue deux fêtes, à caractère ru­ral, à savoir: la „fête du prin­temps" (qui aura lieu en Mars, chaque année) et la „fête de la récolte” (qui aura lieu> en au­tomne, le premier Dimanche qui suit le commencement de l'année scolaire). C'est à l'occasion de la „fête de la récolte" qu'on destribuera les prix aux producteurs ayant enlevé les premières places aux concours agricoles. LES PERTES SUBIES PAR LES BANQUES TCHÉCOSLOVAQUES À LA SUITE DU MEMBREMEMT DU TERRITOIRE DE LA DÉ­­RÉ­PUBLIQUE Le démembrement du territoire de la République Tchécoslovaque a des répercussions très grandes sur eu le système bancaire du pays. On nous mande, à ce sujet, de Pra­gue, que les banques tchécoslovaques ont perdu avec les régions 143 succursales et 19 agences, eudètes, dont les dépôts atteignaient un total de .1.921 millions de couronnes tchèques. La Banque Tchécoslovaque perd un tiers de ses succursales. La Banque Agraire perd une seule succursale sur 14, avec 4 millions de couronnes de dépôts; la Banque anglo-tchécoslova­que et de crédit de Prague 23 succur­sales et 9 agences, sur 46 succursales et 16 agences avec 389,5 millions de couronnes; la Banque pour le com­merce et l’industrie 9 succursales et une agence sur ! 6 succursales et 4 a­­gcnc'v 140 millions de couronner de dépôts; la Banque industrielle tchè­que 12 succursales sur 47 avec 73 millions de couronnes de dépôts; la Banque d’union tchèque 23 succursa­les et 2 agences sur 24 succursales et 4 agences avec 484 millions de cou­ronnes ’ la Banque d’escompte tchè­que et l’Institut de crédit 27 succur­sales sur 33 et 5 agences avec 427 millions de couronnes; la Banque lé­gionnaire 2 succursales sur 2l avec 22 millions de couronnes; la Banque d’escompte tchécoslovaque une agen­ce avec 20 millions de cour.; la Ban­que de la Moravie 7 succursales sur 3 7 avec 28 millions de cour.; la Ban­que Agraire et Industrielle allemande 19 succursales sur 20 et Une agence avec 172 millions de cour.; la Banque centrale des caisses d’épargne tché­coslovaques 2 succursales sur 5 avec 23 millions de couronnes; la Zivnos­­tenska Banka 4 succursales sur 23 avec 148 millions de cour.; et la Ban­que Nationale de Tchécoslovaquie !2 succursales sur 34* Le Moment SAMEDI 5 NOVEMBRE 1938 Le Moment Economique et Financier -La participation des capitaux étran­gers dans notre industrie textile Nous avons souvent insisté, à cette place, sur l'essor accusé par notre industrie textile, ces dernières années — essor tellement impor­tant que cette industrie est arrivée à occuper aujourd'hui, par l’impor­tance du capital investi, la qua­trième place, après les industries alimentaire, chimique et métallur­gique. Du reste, pour mieux suivre l'é­volution de notre industrie textile, on n’a qu'à se rapporter aux der­nières statistiques élaborées par le ministère de l’Economie Natio­nale. On verra ainsi que le totál du capital investi, passe de 5.597,7 millions lei en 1930, à 5991,8 mil­lions lei en 1935 et à 6.644,8 mil­lions lei en 1936. Quant à l’année 1937, 16 nouvelles entreprises, to­talisant un capital social de 122 millions de leij ont été créées, ce­pendant que 38 entreprises existan­tes ont augmenté leur capital d’un total de 463,2 millions lei — aussi peut-on évaluer fin 1937 le capital investi dans l’industrie textile à 7.500 millions de lei environ. Pour ce qui est de l’origine de ces capitaux, une grande partie — la plus grande partie même — est indigène. Il n’en est pas moins vrai, toutefois, que l'industrie textile est l’une des branches de notre écono­mie nationale qui ont connu les apports les plus importants de ca­pital étranger. Comme le fait remarquer notre confrère ,,Finances et Industrie", à qui nous empruntons les données ci-dessous, il n’existe malheureuse­ment pas dans notre pays une sta­tistique qui puisse indiquer la ré­partition des capitaux d’après leur origine, le sorte que nous ne pou­vons connaître, à l’heure actuelle, pour aucune branche industrielle, Vappport exact du capital étran-, ger. Pour avoir, néanmoins, un aperçu plus ou moins fidèle de la partici­pation du capital étranger dans l’ensemble de notre industrie tex­tile, nous donnerons la liste ci-des­sous, élaborée d’après leurs actes de constitution : Le capital français Le capital français a participé à la plupart de nos entreprises textiles dès les débuts de ces industries. Bumbäcäria Româneascâ S. A. Bu. carest. — Créée en mars 1935 avec un capital de 4.800.000 lei porté ensuite à 50 millions, l’entreprise s’est cons­tituée avec la participation des en­treprises françaises E. Caulliez de Tourcoing et Henry Coisne d’Armen­­tièrea. Compagnie générale des industries textiles S. A. R. Bucarest. — Créée en 1936 avec un capital de 6 mil. de lei, porté ensuite à 50 millions, l’en­treprise jouit de l’appui du capital français et polonais. Ainsi 15.000 ac­tions de 1000 lei émises en 1936, ap­­partienent à l’éntreprise „Compagnie Générale des Industries Textiles” de Roubaix. Le capital polonais est re­présenté par la participation d’in­dustriels de Lodz, qui font partie d’ailleurs du conseil d’administration. Filatura româneascâ de bumbac S. A. Bucarest. — Créée en 1934 avec un capital de 50 millions de lei porté ensuite successivement à 200 millions, avec la participation du capital fran­­co-italo-suisse, par les entreprises Société R. de Lubersac & Oo. et Ban. ca Svizzera.ItaUana de Lugano. Le capital italien prédomine. Fils D.M.C. S.A.R. Bucarest, en. treprise constituée en 1936 avec un capital de 25 millions de leâ, dont 18 millions ont été souscrits par la fir­me „DoUfus-Mieg & Co”, de Mul­house-France. La Société pour l’industrie textile S. A. Bucarest .— La puissante com­pagnie de Buhuçi qui possède des fa­briques dans plusieurs villes du pays s’est constituée en 1886 avec un ca­pital de 3.200.000 lei auquel était in­téressée aussi la firme „Financière Textile pour la France et l’étranger” de Paris. Actuellement le capital de l’entreprise est de 450 millions de lei. D’autres entreprises encore tra­vaillent en étroite collaboration avec des. maisons françaises. Ainsi les fir­mes: „Gallia” S. A. de Bucarest; Textila Franco Romána, „Philippe Birmann”; „Galeries Lafayettes”, etc. En 1938 s’est constitué encore une grande entreprise textile avec la par­ticipation du capital français. Il s’a­git de la s-té „Textilla-Ploesti” à la­quelle outre le capital souscrit par certaines grandes entreprises rou­maines, anglaises et polonaises, ont encore souscrit S. A. des Etablisse­ments Motte, Meillassoux & Caulliez (8.020.000 lei), sur un capital de 50 millions de lei. Le capital allemand Le capital allemand est moins re­présenté dans le pays: Gütermann & Co. S. A. Brasov. — A cette entreprise créée en 1929 avec un capital de 3 millions de lei, parti­cipe la firme du même nom de Cutah à Breisgau (Allemagne). W. Scherg & Ci® S. A. Brasov. — Cette entreprise avec un capital de 192 millions de lei, qui dérive de l’ancienne firme individuelle du même nom créée à Brasov depuis 1823, a d’étroites rélations avec les capita­listes allemands. Corona S. A. Ghimbav-Braçov. — Créée l’année passée avec un capital initial de 48 millions de lei, c’est une création de la filme Scherg avec l’ap­pui d’industriels de Leipzig Firolàna S.A.R. Bucarest. — Créée au début de l’année en cours avec un capital de 10 millions de lei auquel participent, outre les actionnaires roumains, les entreprises „Schoellers. sebe Kammgarnsplnerei” S. A. d’Ei­­torf (Allemagne) avec 3 millions de lei ainsi qu’un industrial de Zürich 1 million de lei. Le capital italien Le capital italien est également peu représenté dans les entreprises: Dacia S. A. Bucarest créée en 1935 avec un capital de 10 millions de lei accru successivement jusqu’à 40 mil­lions. La capital italien est représen­té par la participation d’industriels de Milan. Filatura româneasâ de buimbac avec un capital franco-italo-suisse dont nous nous sommes occupés ci­­dessus. Le capital suisse Voici les intérêts du capital suisse dans les entreprises textiles rou­maines: Nouvelle fabrique de tissus de soie S. A. Bucuresti.Noi. — A cette entre, prise créée en 1933 avec un capital de 2 millions de lei porté ensuite jus­qu’à 12 millions participe aussi !a firme Rirzel & Co. de Zürich. Sighiçoara tissage mécanique de soie S. A. Bucarest. — Créée en 1924 elle a aujourd’hui un capital de 40 millions de lei auquel participe pour une petite part le capital suisse. ,,Tesàtoria.Iasi” S.A. Iasi. — L’an­cienne entreprise créée en 1910 a un capital de 70 millions de lei. Elle s’est constituée avec la participation des firmes „Société pour le commerce de transit” et société „Ramus” de Berne. L’Industrie textile Lugoj S. A. — S’est constitué en 1911 avec l’appui de la Banque Commerciale hongroise de Pest et du „Schweizerischer Bank- Verein”. Le capital actuel est de 28 millions de lei. Filatura româneascâ de bumbac S. A. dont nous avons parlé ci-dessus comme nous l’avons montré a aussi du capital suisse. De même la socié­té ,,Firolana”. Le capital tchécoslovaque Le capital tchécoslovaque est re­présenté dans les entreprises roumai­nes suivantes: Filatura de bumbac ing. Cassasso­­vici S. A. Bucarest, à la création de laquelle a participé la firme Kubinsky de Prague, possède aujourd’hui un capital de 20 millions de lei. La société roumaine pour l’indus­trie du coton S. A. Bucarest, a été créée en 1906 avec la participation i du groupe Mautner &. G. de Prague. Son capital est aujourd’hui de 60 mil­lions de lei. Uzinele Románé de Pâstà S. A. Bucarest, ont été créées en 1937 avec l’appui de la firme M. Lauermann & Co. de Sclukena (Tchécoslovaquie). Le capital social est de 1 million dé lei. Industrie textile de Transylvanie S. A. R. Satu.Mare, avec un capital de 6 millions de lei jouit de la partici­pation du groupe Mautenr A. G. de Prague. Le capital autrichien Il est réprésenté chez nous dans les entreprises: Fabrique Roumaine de rideaux S. A. Bucarest, qui est une création de ia fabrique Selmeczi & Fils Wr-Nau­­stadt (Autriche), à capital social de 2 millions de lei. Les usines textiles S. Trebistch S. A. Bucarest, avec un capital de 10 millions de lei ont l’appui d’un grand industriel viennois. Union, fabrique de chapeaux S. A. Jimbolia. — Est en étroites rélations financières avec la fabrique de cha­peaux Emerich Fischer de Vienne et A. Peschei de Schönau bei Neutit­schen. Première fabrique roumaine de soie artificielle S.A. Bucarest.— Créée en 1928 avec la participation autrichien, ne, capital social de 20 millions de lei. Autres capitaux Le capital anglais est représenté dans les sociétés: „Românofir” S. A. R. Bucarest, créée en 1935 avec un capital de 100 millions de lei porté ensuite à 125 millions auquel participe la firme J. & Coats de Glascow. Textila-Ploeçti, dont nous avons parlé ci-dessus compte parmi ses principaux actionnaires la „Adair Wighton & Co. Ltd”, firme avec 8.800.000 lei. Le capital polonais est représenté dans les firmes „Compagnie Géné­rale des Industries Textiles” et „Tex­­tila-Ploeçti” dont nous avons parié ci-dessus. Le capital belge participe par la „Société Textile pour l’Exportation” de par Gand à la firme „Société Tex­tile belgo-roumaine S. A. de Buca­rest dont le capital est de 20 millions de lei. 120 TONNES DE MARBRE PORTANT GRAVÉ L’EM­­BLÊME DU PAYS ONT ÉTÉ EXPÉDIÉES À NEW-YORK Le bateau américain „Exmood” vient de charger à Constantza, à destination de New-York, 120 ton­nes de marbre portant l'emblème de la Roumanie. Ce marbre servira à la décora­tion du pavillon roumain à l’Ex­position mondiale, qui aura lieu à New-York, en 1939. Dans quelques jours, du reste, un autre transport de 1.000 ton­nes de marbre sera expédié, tou- i jours pour le même but. LE PAYEMENT DES COU­PONS DE RENTE INTÉ­RIEURE ÉCHUS LE 1-ER NOVEMBRE La Banque Nationale de Rou­manie vient de commencer le pa­yement des coupons de rente in­térieure, échus le 1-er Novembre. Rentrent dans cette catégorie les rentes suivantes : Rente 5% 1920, débloquée; Rente 5% 1922, expropriation, amortisable; Rente 5% 1922, expropriation, perpétuelle; Rente W/% 1934, funding. ,i ......... Nouvelles du jour M. Raffaele Riccardi, chef de la mission économique italienne qui se trouve actuellement dans notre pays, a rendu hier les visites de rigueur au ministère de l’Economie Nationale et au ministère des Affaires Etrangères. # * * Les négociations avec la délé­gation allemande, pour la modifi­cation du régime de commerce et de payements entre la Roumanie et le Reich, ont continué hier, au ministère de l'Economie Nationale. * * * Le tirage au sort pour l’amortisse­ment de la rente de dotation a conti­nué hier au Ministère des Finances. • * * La Délégation économique du gouvernement se réunira aujour­d'hui, Vendredi, au ministère de l'Economie Nationale. * * * L‘„Officier’ d’hier a publié le dé­cret sur les engagements, les liquida­tions, les ordonnancements et frais de matériaux, pour le mois de novem­bre en cours ——* décret dont nous a­­von» publié une analyse sommaire il y a quelques jours. * # * Aux termes d’un décret paru à 1’,,Officiel” d’hier on autorise la ville de Curtea-de-Arges, à contracter à la B. N. R., au Crédit Industriel, à la Caisse de Dépôts et à la C. E. C., un emprunt d’un montant total de 20 millions de lei, remboursable en 20 années. * a * L’„Officiel” d'hier a publié le tex­te du règlement pour l'élaboration de l’inventaire, la comptabilité et le bi­lan et le compte de profits et pertes, concernant les exploitations commu­nales. BOURSE DE BUCAREST Le S novembre 1938 La tendance de la Bourse a été plus soutenue que la veille. Le vo­lume des transactions conclues a été sensiblement plus grand que celui de la séance précédente. Des hausses légères ont été enregis- Expropriera 61 Vi Consolidarea 44, 44 1/8, 44,10 Stabilizarea 61%, 61 7/8, 61, 61 1/8 Urbanele Buc. 5% noui 64% Inzesträrile mari 8514 Mica 1435, 1440, 1445, 1443, 1450, 1. R. D. P. 76, 77, 78, 79 Resija 483, 484 Letea optate 940, 945, 940 Letea complect värsate 920 Banca de Scont 300 Astra Romána 925, 930, 935 Clädirea Romäneascä 315 Petrolul Românesc 410, 400 Banca Romäneascä 587 S. T. B. 1195 Concordia 515, 520 B. N. R. 5400 Banca Urbanä 260 Redevenfa 20 1 COURS OFFICIEL Achat Vente 683,10 693,45 I frees, fant dans le compartiment des rentes que dans celui des ac­tions. Pour ce qui est des cours des compensations ils accusent des hausses nouvelles, vu le manque persistant de devises. *) Pour tous lea coure marqués d'u. ne astérique la prime de 38% se trou. ve indusa. Alexandrie *) CLOTURE OFFICIELLE COURS DE COMPENSATIONS IMPORTATION DE LA LISTE B: D'Angleterre 1.035 lel, la livre sterling; De n’importe quel pays, 1.120 lei la livre sterling; IMPORTATION DE LA COTE NEGOCIABLE: De n’importe quel pays: 1.440—1.445 lei la livre sterling; D’Angleterre: 1.045 (cote 40%); 1.245 (côte 20%); De Belgique, 15%/L 1.255.1.265 la livre sterling; de Belgique, 15%/IL 1.150 lei la livre sterling. France 30%: 7,15. DEVISES NÉGOCIABLES Belgas clearing Belgique Belgas cote 15% Dollar cote 30% Franc français cote 30% Livre sterling clearing (40%) Livre sterling cote 30% Couronne tchèque 12,10 50 298 8,08 i.029—1.037,10 1.416,35—1.428,80 3.97—4,00 Amsterdam *) 76,18 77,28 Athènes 0.99.1.05 1.00.1.07 Berlin 88,00— 89.00 Bruxelles *) 29,74 30,22 Budapest *) 25—26,60 27 Copenhague *) 29,74 30,22 Helsingfors 2,98— 2,02 Istamboul 82,00— 83,00 Lisbonne 6.14 — 6.23 Londres *) 665,85 676,20 Milan*) 7.17— 7.17 New- York 140 142,07 Oslo *) 33,46 34,02 Paris*) 3,59 — 3,80 Prague 4,70 4,80 Sofia 1.24— 1,30 Tel Aviv * 666,54 678,89 Varsovie •) 25.73— 26,29 Zurich *) 31,81 32,29

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