Le Moment, Novembre 1938 (Année 6, no. 1111-1135)

1938-11-20 / no. 1127

4 DIMANCHE 20 NOVEMBRE 1938 Le Moment Economique ---- et Financier = „Les échanges commerc aux franco-rou­mains se trouvant dans une impasse, nous nous efforcerons de les ramener au normal” nous déclare M. Hervé Alphand, chef de la mission économique française Notre journal a mentionné, à main» tes reprises, en le déplorant forte­ment, l’amenuisement galopant des é­­changes commerciaux entre la France et la Roumanie. ,,I1 faut agir dans le sens d’un redressement — et vite”, avions-nous écrit pas plus tard qu’il y a quelques semaines. Eh bien! nous a­­vons aujourd’hui la joie de voir notre voeu exaucé. En effet, le gouvernement français, conscient des préjudices qu’une iner­tie persistante pourrait engendrer en cette matière, a décidé, de concert a­­vec le gouvernement roumain d’enta­mer des pourparlers en vue de la con­clusion d’une nouvelle convention é­­conomique, entre les deux pays, mieux appropriée à la nouvelle conjoncture de leurs échanges. A cette fin, une importante mission économique française vient d’arriver à Bucarest, où elle s’efforcera d’at­teindre un double but — à savoir : a) Conclure une convention de commerce susceptible de provoquer un redressement aussi rapide et aussi massif que possible des échanges ré­ciproques ; b) Examiner sur le terrain, les différents secteurs de notre vie dans é­­conomique les possibilités de collabo­ration avec le capital et la technique i français. Voilà, donc, le double but poursui­vi par la mission actuelle — l’une des plus importantes missions que la France ait jamais envoyées en Rou­manie. II s'agit, insistons-y, d’une reconsi­­dératipn radicale des relations écono­miques entre les deux pays amis. Cela étant, on comprend sans peine que nous ayons tenu à connaître la doctrine de la mission française quant à cette reconsidération —• et cela de la bouche même de M. Hervé Al­phand, directeur des accords économi­ques du ministère des Affaires Etran­gères, et président de cette importan­te mission. M. Alphand, que nous remercions pour la bonne grâce avec laquelle il s'est prêté à nos questions, nous fait, en substance la déclaration sui­a vante S — J'ai été très heureux de con­stater dès mon arrivée à Bucarest la cordialité de l'accueil que la pres­se roumaine avait réservé à la mis­sion économique que j'ai l'honneur de présider. Comme vous l'avez remarqué, sa composition montre l'importance que la France attache aux négo­ciations qui viennent de s'ouvrir. La tâche qui nous incombe est particulièrement urgente. Si jadis un accord commercial pouvait ré­gler les relations économiques de deux pays pendant plusieurs an­nées, l'évolution rapide des circon­stances nécessite à l'heure actuelle un travail continu d'adaptation des accords aux situations nouvelles. Il nous faut donc faire preuve de la plus grande diligence et ce­pendant notre besogne est particu­lièrement délicate. Il s'agit en ef­fet avant tout du problème com­plexe des rapports économiques et financiers de deux pays dont l'un a établi le contrôle des changes tan­dis Que l'autre maintenait la libre négociabilité de sa devise. Si cette tâche est ardue, elle n'en est pas moins indispensable; les dernières statistiques publiées à cet égard ont montré, en effet, un ralentissement des échanges fran­co-roumains qui risquerait d'abou­tir, si hon n‘intervenait pas, à une paralysie complète dont l'économie de nos deux pays ne manquerait pas de ressentir le contre-coup. Il est nécessaire de porter im­médiatement remède à cette situa­tion et le Gouvernement français sait qu'il trouvera, comme tou­jours, auprès du Gouvernement roumain la plus large compréhen­sion. Je m'en suis rendu compte dès ce matin d'ailleurs, lorsque M. Mi­titza Constantinesco, Ministre de l'Economie Nationale, dont les mi­lieux compétents de mon pays ap­précient l'oeuvre remarquable de redressement économique, m'a fait l'honneur de me recevoir. Je lui ai exprimé ma satisfaction de l'am­biance favorable dans laquelle nos conversations allaient se dérouler et je ne puis ici que dire ma gra­titude au Gouvernement roumain pour le choix des personnalités éminentes, en particulier MM. Ior­dan et Caranfil, qui ont été appe­lées à faire partie de la délégation roumaine. Il est superflu d'ajouter que la délégation française est animée de la même bonne volonté et du même désir d'entente. Par l'élaboration d'un nouveau régime plus favorable à nos échan­ges réciproques, nous avons fe fer­me espoir de travailler à renforcer encore par nos efforts les liens traditionnels si puissants qui exis­tent dans tous les domaines entre la France et la Roumanie et, si nous n'entendons en aucun cas en­traver le libre jeu de la concurrence internationale, nous sommes per­suadés que, comme le disait encore avant-hier, dans son discours au Lord Maire de Londres Sa Majesté le Roi Carol 11, „L'INTERPÉNÉ­TRATION ÉCONOMIQUE CONS­TITUE UNE BASE SOLIDE D'A­MITIÉ ET DE COLLABORA­TION", et qu'il n'y a pas „DE PLUS SURS MESSAGERS DE PAIX ENTRE LES PEUPLES QUE LES COMMERÇANTS“. # * Ces paroles, compte tenu de la rév serve... toute diplomatique à laquelle le chef d’une pareille mission est su­jet, en disent assez long sur la volonté du gouvernement français de ramener au normal, voire d’intensifier le plus possible, les échanges économiques a­­vec la Roumanie* Tout le monde y gagnera — la France, la Roumanie... et la Paix, C. —-XÖX— Nouvelles du jour La jute étant importée dans les mêmes conditions que les marchandi­ses transocéaniques, la Direction de la règlementation du commerce exté­rieur vient de l'inscrire sur la liste de ees marchandises.* * * M. Eugène Porn, conseiller écono­mique de Roumanie à Rome, est arri­vé à Bucarest, en vue des négo dations économiques avec l’Italie, lesquelles négociations commenceront dans quel­ques jours. • • • La payement des salaires et des pensions commencera, dans tout le pays, à partir de mardi, 22 novem­bre. • • • Les pourparlers avec la déléga­tion allemande, pour la modifica­tion du régime aetuel des échan­ges entre la Roumanie et le Reich, ont continué hier au ministère de l'Economie Nationale. Les pour­parlers sont très avancés, de sorte que les nouveaux accords pourront être paraphés dans quelques jours. * « • Au ministère de l’Economie Na­tionale on travaille actuellement à la modification de la loi sur la protection de la main d’oeuvre autochtone dans les entreprises .* » * La Bourse de Bucarest ne tra­vaillera pas conformément aujourd'hui, samedi, à son programme d'activité en vigueur. - • «• Aux termes d’un arrêté du Con­seil des Ministres on a prohibé l’exportation des branches vertes et des arbres de Noël, de sapin ou faux-sapin. # « » La direction de la réglementation du commerce extérieur a décidé que toutes les demandes d’importation en­registrées après le 20 septembre a. c. au compte du 111-ème trimestre soient rejetées. De même seront rejetées toutes le* modifications faites par les importa­teurs à la direction du contingente­ment, après la date du 20 septembre dernier, concernant l’importation pour le 3-èpie tri»e*lre. La Moment La participation des capitaux étran- ===== ===== gers dans notre Industrie chimique LA LISTE DES ENTREPRISES DE PRODUITS CHIMIQUES FONCTIONNANT A­­VEC LA COLLABORATION DE CAPITAUX HONGROIS, ALLEMANDS, AUTRI­CHIENS, TCHÉCOSLOVAQUES, FRANÇAIS, SUISSES, ETC. Il y a quelques jours nous avons re­levé, successivement, la participation des capitaux étrangers dans notre in­dustrie textile et dans notre Indus­trie métallurgique — deux secteurs importants de notre économie natio­nale qui ont pris ces dernières années un très grand développement Pour aujourd’hui — poursuivant cette enquête — nous nous proposons de relever la participation des capi­taux étrangers dans un autre secteur de notre vie économique qui a connu, lui aussi, un essor très sensible: no­tre industrie chimique. Mais, tout comme pour l’industrie textile et métallurgique, nous ne pos­sédons pas pour l’industrie chimique de statistiques précises quant au mon­tant de la participation des capitaux étrangers. Aussi, faute de pareilles statistiques, force nous est de nous limiter à l’énumération, pure et sim­ple, des entreprises chimiques béné­ficiant de la collaboration des capi­taux étrangers. On pourra voir par la liste de ces entreprises — liste que nous emprun­tons à notre confrère „Finances et In­dustrie” — que l’on trouve à côté du capital roumain, renforcé ces derniè­res années par toute une série d’o­pérations de nationalisations, un groupe assez important de capitaux étrangers de diverses nationalités. Voici cette liste: Le capital hongrois Le capital hongrois existant dans les entreprises de Transylvanie et de­meuré après la guerre dans le cadre de notre pays, s’est retiré ces derniè­res années de plusieurs entreprises qui ont été nationalisées. Néanmoins nous trouvons encore en Transylvanie de nombreuses entreprises chimiques auxquelles participe ie capital hon­grois. Relevons parmi celles-çi: LA FABRIQUE UE CAOUTCHOUC S. A. Brasov, — Créée sous cette forme en 1924, la société avait un capital so­cial de 1 million de iei, porté en 1928 à 5 millions et en 1984 à 15 millions. Jusqu’en 1928 la majorité des actions se trouvait entre les mains du groupe Karl Czell. A cette date les actions ont été achetées par un autre grou­pe, dont fait partie également la fa­brique hongroise d’articles de caout­chouc S. A. de Budapest. LA FABRIQUE RÉUNIE DE VER­NIS ET DE TEINTURES S. A. TIMISOARA. — La société a un ca­pital de 8 millions de lei auquel par­ticipe la firme „lirayer” de Budapest. I’OLYCHRON S. A. d’ARAD. — Créée en 1924 elle a un capital de 6 millions de lei auquel participe la firme Dr. Keleti & Murany A. G. de Budapest. „S. A. des usines Solvay de Rouma­nie” Bue. — L’entreprise existe depuis 1895. Jusqu’en 1912 elle a fonctionné sous la dénomination de „Fabrique hongroise d’ammoniaque „Deser” et jusqu’en 1920 sous la raison d’,.Entre­prises hongroises Solvay”. Elle a au­jourd’hui un capital de 400 millions de lei. Le capital allemand Le capital allemand est intéressé particulièrement aux fabriques d’ar­ticles cosmétiques et chimiques: BEIERSDORF & Co. S. A, R. BRA­SOV. — Créée en 1931, a un capital social de 4 millions de lei. Produit des articles cosmétiques, en travaillant avec la collaboration de la firme „Beiersdorf & Co.” de Hambourg. CHLORODONT S. A. R. BRA. ÇO V. — Créée en 1930 la société a un capital de 5 millions de lei auquel la firme „Leowerke" G. m. b. H. de Dresde participe avec 800.000 présentant l’apport du brevet lel re. et de la marque de fabrique „Chlorodont”. L’entreprise produit des articles cosmétiques et chimiques. EG GU, USINE CHIMIQUE ROU­MAINE, S. A. TIMISOARA. — Créée en mars 1935 avec un capital d’un million de iei porté ensuite à 1.500.000 lei, la société prépare le produit ,,Eg- Gii" de la firme Giinter’s Söhne de Dresde. Uui/t S. A. R. BUCAREST. — Créée en 1935 avec un capital de 5 millions de lei, la société est une créa­tion de la firme „Lingner.Werke” A. G. de Dresde. Elle a repris de la sté „Extraktion" de Bâle (Suisse) le droit de fabriquer les produits „Odol” pour une durée de 20 ans, en don­nant, a celle-ci des obligations de priorité en valeur de 5 millions de iei. „TANARA” S. A. TIMISOARA. — La société a été constituée en 1925 par la firme Rohm & Hass A. G. de Darmstadt et par le dr. ing. Eugen Kinsky de Timisoara. Le capital est de 2 millions de iei. Elle fabrique des produits chimiques pour l’industrie de la peausserie. Par­ticipe également à la fabrique „Che­­motex” de Timisoara. Le capital autrichien Nous ne trouvons de capital autel, chien que dans deux industries chi­miques. KAST-EHINGER S. A. K. BUCA­REST. mm Une création de l’entrepri­se du même nom de Vienne. Elle a été constitué en 1937 avec un capi. tal de 3 millions de Ici. S’occupe de la fabrication des en­cres. KORES S. A. BUCAREST. — Créée en 1935 elle a un capital social de 1,500.900 (ei auquel participe la firma „Wilhelm Komska” de Vienne. Elle produit des articles de papier prepa rés chimiquement. Le capital tchécoslovaque Le capital tchécoslovaque est in­téressé à peu d’entreprises, mais d’un grand intérêt pour ia défense natio­nale. NITRAMONIA S. A. R. BUCA­REST. — Créée en 1930 elle a un ca­pital de 35 millions de lei, auquel par­ticipe à côté de la „Première Société Roumanie d’explosifs” et de la Ban­que de Crédit Roumain, aussi la fir­me „Dynamit Nobel” A. G. de Bratis­lava (avec 1 million de iei) et .impe­rial Chemical Industries” Ltd de Lon­dres (avec 2.500.000 iei). PREMIÈRE SOCIÉTÉ ROUMAINE D’EXPLOSIFS S. A, FAGARAS. — La société s’est constituée en 1920 avec un capital de 20 millions de lei porté successivement jusqu’à 110 milüons. Elle collabore étroitement avec le groupe Nobel, par l’entreprise tché. coslovaque „Dynamit Nobel” de Bra­tislava. KOMCAR S. A. R. BUCAREST. — Création de la sté „Bata” de Z lin elle a pour objet la fabrication du noir de fumée nécessaire à la fabrique de pneus „Velo-româna”. Elle a un capi­tal de 2 millions de lei. VELO-ROMANA S. A. R BUCA­REST. — Egalement une création de ia firme tchécoslovaque „Bata”. Elle a été constituée en 1936 avec un ca­pital de 4 millions de iei. Le capital français le capital français est intéressé à un groupe d’industries de parfumeries et cosmétiques, ainsi qu’à des fabri­ques de produits pharmaceutiques: LE LABORATOIRE PHARMA­CEUTIQUE „LUTETIA” S. A. R. BUCAREST.— Constituée l’année pas. sée avec un capital de 12 millions de lei auquel participent plusieurs labo­ratoires de spécialité de France à savoir: l’„Institut de sérothérapie hé­­mopatique de Romainville”, „Labora­toires Bottu” de Paris, „Dr. Débat” de Paris, „Fournier Frères” de Paris, „Pinard & Cie” de Courbevoie, „G. Beytout” de Paris et „Société de thé. rapie biochimique” par 1.485.00 iei en­suite les „Laboratoires de Proxylasee” de Paris par 495.000 Iei, le reste étant souscrit par les particuliers. PRODUITS „BOTOT” S. A. R. BU­CAREST. — Créée également l’année passée elle a un capital de 2 millions de lei et elie est une création des en­treprises françaises „Botot”. La collaboration technique et finan­cière française se trouve également aux fabriques d’articles cosmétiques et de parfumerie: „Legrain”, „German­­drêe”, „Coty”, „D’Orsay”, „Parfum- Lubln”, „Ravel”, „Roger-Galiet”; „Pi­­ver“, etc. Le capital suisse La collaboration du capital suisse se trouve aux entreprises suivantes: MARGIN A RESIDA & A. JB, TIMI­SOARA. — Créée ©n 1932 la société a un capital social de 75 millions de iei, auquel participe à côté de la sté ,.Re­­sl(a” aussi l’entreprise suisse „A. G. für Waldverwertung” de Lucerne. La société est d’ailleurs encore en rela­tions avec la sté „Hiag” de Constan­tsa (Suisse). CAUCIUCUL QUADRAT S. A. BU­CAREST. •— Travaille avec la colla-, boration internationale parmi laquelle la collaboration suisse comme nous le verrons ci-dessous. ODOL S. A. R. BUCAREST est en relation, ainsi que nous l’avons mon­tré plus haut avec le capital allemand et avec la firme suisse „Extraction” de Bâle. DR. WANDER S. A BUCAREST.-— Créée en 1933 avec un capital de 4 mil­lions de lei auquel participe aussi la firme Dr. A. Wander de Berne fabri­que des produits diétiques et pharma­ceutiques de celle-ci. Autres capitaux Le capital anglais est intéressé ainsi i que nons l’avons montré plus haut, aux entreprises d’explosifs du pays. „Première Société Roumaine d’Ex» plosifs” et LA STÉ. „CAUCIUCUL QUADRAT’* créée en 1935 avec un capital de 5 mil­lions de iei porté ensuite jusqu’à 2© millions, travaille en étroite collabo­ration avec les firmes: „Bank für Li­­dustrie u. Anlagewerte” de Zürich (Suisse) avec la Baltic India Rubber Co. „Quadrat” de Biga (Lettonie) a­­vee la Financierings-mij. Oestpa de la Haye (Pays Bas), IPCASAR S. A. R. BUCAREST. — Créée l’année passée avec un capital de 1 million de lei, elle travaille en collaboration avec le capital Italien représenté par deux actionnaires prin. cipaux. INDUSTRIE ROUMAINE MÉCA­NIQUE ET CHIMIQUE S. A. BUCA­REST. — Créée cette année elle a un capital dq 10 millions de lei auqiiel participe le capital américain par MM. Byron Ç. Goss de Cleveland-Ohio qui a souscrit 3.300.000 iei. M. MITITZA CONSTANTI­NESCO A REÇU HIER LA DÉLÉGATION ÉCONOMI­QUE FRANÇAISE M. Mititza Constantinesco, mi­nistre de l’Economie Nationale et gouverneur de l'Institut d’Emis­­sion, a reçu hier la délégation fran­çaise, dirigée par M. Hervé Al­phand, venue pour négocier avec le gouvernement roumain la con­clusion de nouveaux accords com­merciaux entre ia France et la Roumanie. A cette occasion, on a effectué un échange de vue général au sujet des problèmes économiques intéres­sant les échanges entre les deux pays. LE SERVICE DES INTÉRÊTS CONTRAC­TUELS POUR LES TITRES DONT LE DÉLAI D'AMORTISSEMENT A EXPIRÉ OU EXPIRE DURANT LA PÉRIODE DE SUSPENSION DE L'AMORTISSEMENT Aux termes d’un décret-loi paru à „l'Officiei“ d’hier, on autorise le ministère des Finances à continuer de servir aux détenteurs des titres dont le délai d'amortissement con­tractuel a expiré ou qui expire du­rant la période de suspension de l’a­mortissement, les intérêts contrac­tuels — jusqu'au moment où l’Etat réglera l'amortisse-ment des ces emprunts. Pour les emprunts ci-dessus, dont les feuilles de coupons émises se terminent avant le moment où l'E­tat aura réglé l'amortissement de ces emprunts, Le ministère des Fi­nances est autorisé à émettre aux détenteurs de nouvelles feuilles de coupons provisoires de tout au plus 30 coupons semestriels. Les coupons provisoires émis de la sorte, avec des échéances pos­térieures à la date de l'arrangement par l'Etat de la question de l’a­mortissement des emprunts corres­pondants seront annulés de droit. BOURSE de BUCAREST Le 18 novembre 1938 La Bourse a clos son activité hebdomadaire dans une atmosphè­re favorable. Les cours ont enre­gistré de très légères fluctuations autour des cours précédents. Le volume des transactions conclues a été satisfaisant, tant dans le compartiment des rentes que dans celui des actions. Pour ce qui est des cours des compensations ils ont été toujours très fermes. CLOTURE OFFICIELLE Jmproprietarirea 60%, 60 7/8 Consolidare 42 5/8, 42% Desvoltare 60 5/8, 60 3/8, % Stabilizarea 61 % Urbanele Bue. noui 65 Urbanele Bue. vechi 38% Perpetua 1922 59% Inzestrare mari 85 3/8 Irizestrare mici 81, 81 % Rsfaceri 68, 68(4 Renta 1933 65 3/8, 65% Consolidât© 1922, 25 Comunale Bucure?ti 1924 7%, 85 Unirii 68 % Unirii titluri mlei 58 5/8, 58% Belgas clearing Belgique Beigas cote 15% Dollar <x»i.e 30% Franc français cote 80% Livre sterling clearing (40%) Livre sterling cote 30% Couronne tchèque Redeventa 205, 208 Mica 1490, 1485, 1480, 1475 Carpatina 514, 512 Astra Romána 970, 968, 965, 962, 965 Letea optate 970, 965 Creditül Minier 270, 271, 272 Cartea Romaneaseä 430, 425, 428, 430, 435 Reji(a 480 S. T. B. 1190, 1185, 1190 B. N. R. 5600, 5650 Banca Romaneaseä 597 Banca Agricolä 125 COURS OFFICIEL DEVISES NÉGOCIABLES COURS DE COMPENSATIONS IMPORTATION DE LA LISTE B: D’Angleterre 1.240 lei, la livre sterling; De n’importe quel pays, 1.220 lei la livre sterling; IMPORTATION DE LA COTE NEGOCIABLE; De n’importe quel pays: 1.440—1.445 leï la livre sterling; D’Angleterre: 1.045 (cote 40%); 1.245 (côte 20%); De Belgique, 15%I. 1.225.1.265 la livre sterling; de Belgique, 15%/«. 1.150 iei la livre sterling France 30%; ?,lg. Alexandrie * Amsterdam *) Athènes Berlin Bruxelles *) Budapest •) Copenhague *) Helsingfors I st a in hóul Londres *) Achat Vente 678,20—686,85 76,11—77,21 0.09.1.05 1.00.107 S».00— 3900 23,67—24,01 25— 20.00 27 29,32—29,81 2.93—2.97 82.00- sa.un 658,45—669,30 New York Oslo *) Paris *) Prague Sot ia Tel Aviv *) Varsovie •) Zurich *) 140,07—142,14 33,12—33,67 3,55—3,75 4,66—4.7S 1 24— 1.30 659,64—669,99 25,13- 20.29 31.60—32,08 *) Pout tous les cours marqués d'u„ ne astenque ia prime de 38% se trou, ve indusa, 25,16 52,62 r 310 8,18 1.188,23—1.217 1.442—1.447,65 4,58—4,6C

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