Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 4. kötet, 1765 (Suite du recueil de planches, sur des sciences, des arts libéraux et les arts de méchaniques, avec leur explication)
Forges ou art du fer - Section seconde. Fourneau a fer.
FORGES OU ART DU FER. gée de minerai d’entrer dans l’une ou l’autre des deux huches. V , ligne lur laquelle il faut amener la porte T pour que le minerai paffe dans la huche Y Y. x , goulette de la huche X X. XX , une des deux huches. y, goulette de la huche Y Y. Y Y, la fécondé huche. 6 & 7, goulettes qui dégorgent l’eau bourbeufe chargée des impuretés du minerai. ab , roue du patouillet. cd, arbre du patouillet garni de barreaux &C de cuillères. ee, empoilfes des tourillons de l’arbre. //, plumfeuils de l’arbre du patouillet. g h, goulette de décharge de fond des huches dans le lavoir Z. kl, décharge de fuperfîcie du lavoir, m , décharge de fond du lavoir. Z , lavoir. SECONDE SECTION. Fourneau à fer. PLANCHE I*r'.C Ette Planche contient le plan général d’un fourneau, des bâtimens qui en dépendent, & différentes coupes particulières du mole du fourneau. Fig. i. Plan au rez-de-chauffée du fourneau de la halle au charbon , du courfier , des foufflets , & de la roue qui les met en mouvement. Le fourneau C B B C, eff un maffif quarré , dont chaque côté a au rez-de-chauffée vingt-cinq piés , on y a pratiqué deux embrafures, l’une du côté du devant ou du moulage , l’autre du côté des foufflets ou de la tuyere , féparées l’une de l’autre par le pilier de cœur G C G M, dont la mafie , ainfi que celle du relie du fourneau, efl parfemée entre chaque affilé de canaux expiratoires, pour lailfer exhaler les vapeurs humides de la maçonnerie, 111 fondation des contre-parois du côté de ia rulline K & du contrevent, R plan de l’ouvrage, E le creufet ou la timpe, cc les collieres,F la dame,C auprès de F la coulée , RRr, RRr, les fouffllets dont les buzes repofent fur une taque de fer , N N les balfes-condes qui reçoivent alternativement l’aélion des cames de l’aibre Y Y de la roue O P, placée dans le courber A T, & dont zr A efl fempellement, de, de les bafcules des contre-poids qui relevent les foufflets, i , ï, les contre-poids,/f la chaife de chûte que l’on voit en perfpeétive dans les vignettes des PI. VII. &: IX. g g chaife intérieure qui porte les tourillons des bafcules, h h chevalet qui porte le tourillon de l’arbre Y y de la roue des foufflets , X palfage dans un des contreforts qui foutiennent le pilier de cœur, AV, V, portes pour entrer ou fortir dans le moulage, S troilieme porte en face du moulage , 11 contreforts extérieurs que l'on voit PI. IX. K K pont fur le courfier pour conduire de la halle L à la bune du fourneau, L le centre de la halle. 2, Plan de la double grille de charpente , propre à fervir de fondation au mole d’un fourneau , lorfqu’on ne trouve pasunterrein folide; l’une & l’autre de ces grilles efl compofée de longrines & de traverlines alfemblées à encoche , c’ell-à-dire à mi-bois, tk efpacées tant plein que vuide; les traverlines de la grille inférieure ont douze pouces de gros, & environ cinq toifes de long ; elles font encochées , entaillées en-delfus pour recevoir les longrines qui font entaillées en-delfous, lefquelles ont de même environ cinq toifes de longueur, la dire&ion des longrines eft parallele au courfier , & celle des traverlines y elF perpendiculaire ; on remplit les mailles de la première grille avec des cailloux ou des morceaux de lai&ier. La fécondé grille eft compofée comme la pre PLANCHE IL Fig. i. Elévation du mole du fourneau du côté des timpes, A A les batailles qui entourent la bune ; dans le milieu de cette partie des batailles eft une fenêtre o , par laquelle les ouvriers qui font fur la bune peuvent regarder fur le moulage dont le comble eft percé en cet endroit ; B B B B B B les maraftres qui foutiennent la maçonnerie, C D la timpe de fer, m le taqueret, I la coulée à côté de la dame ,a a a a a orifice des canaux expiratoires, dont on voit le plan dans la Planche précédente, Z , Z Z , coupe des contreforts liir le moulage, x contrefort fur les foufflets, X paffage dans ce contrefort pour aller à l’arbre Y qui les fait mouvoir, Y l’arbre de la roue P ; il eft rond ou exagone pour recevoir fix cames , dont trois , rangées en tiers-points, répondent à chaque foufflet, R fouffiet du côté de la roue, RR foufflet antérieur ou du côté du pilier du cœur, AV & V portes dans le moulage , e e extrémités extérieures des bafcules qui relevent les foufflets, i i contrepoids de foufflets ,f, chaife de rechute, fur laquelle les bafcules viennent repofer : on doit garnir le haut de cette chaife de quelque fafcinage ou d’un reffort* pour mière, avec cette différence que les longrines a b t a b, &c. font entaillées en-deffus pour recevoir les traverlines cd,c d, &c. qui font entaillées en-deffous ; cette grille a environ deux piés de moins que la première, pour que celle-ci lui ferve d’empattement , comme elle en fert à la maçonnerie ; les encroix de la fécondé grille doivent couvrir les caiffés de la première ; on remplit de même les mailles ou caille de cette fécondé grille , fur laquelle on établit le mole du fourneau ; quelquefois on recouvre la fécondé grille par des madriers de trois à quatre pouces d’épaiffeur. 3. Coupe horifontale du fourneau à fept piés au-deffus du rez-de-chauffée,ou de celle repréfentée par la fg. 1. c’eft-à-dire que cette fécondé coupe fig. 3. eft par l’endroit du fourneau qu’on appelle le foyer JUP erieur,UlKL contre-parois & parois réduites intérieurement à une forme oélogone qui circonff crit l’ellipfe à laquelle on a donné le nom de foyer fupérieur, 11 parallèlement au côté B B parois &. contre-parois du côté de la ruftine,II du côté du chifre (fig. 3.) parois & contre-parois du côté du contre-vent, K parois & contre-parois fur la timpe , L parois & contre-parois fur la tuyere, M C pilier de cœur qui fépare la ruftine de la tuyere ; l’épaiffeur du maffif eft traverfé en differens fens par des canaux expiratoires difpofés autrement que ceux de la fig. 1. & ces deux difpofitions fe répètent alternativement à chaque aflife dans toute la hauteur du fourneau, afin de laiftèr une libre fortie aux vapeurs humides dont l’expanfibilité cauferoit la ruine du fourneau. 4. Plan de la bune ou du haut du mole du fourneau, à quatorze piés au-deffus du précédent, ou à vingtun piés au-deffus du rez-de-chauffée (fig. 1.) AAA les batailles qui entourent la bune , ainfi que l’on voit en perfpeêlive, PI. VII. & IX. P entrée du deffus du fourneau du côté de la halle à charbon, G G plaques de fonte qui entourent le gueulard E , par lequel on verfe le charbon &: la mine dans le fourneau ; dans quelques fourneaux on fait le gueulard elliptique; le grand axe de l’elliple dans la direction PEA aura trente pouces, &: le petit axe feulement vingt-cinq : alors la jonélion des plaques G G qui feront moulées avec une échancrure femi-el* liptique,fe fera dans la direélion du petit axe. La plaque ou taque du côté de l’entrée de la bune a une échancrure H pour que le chargeur puifle s’approcher du gueulard, le bas de l’embralure qui répond à cette entaille eft occupé par une marche qui facilite au chargeur le moyen de s’élever pour verfer dans le fourneau les choies qui doivent y entrer, comme on voit, PI. VII.