Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 4. kötet, 1765 (Suite du recueil de planches, sur des sciences, des arts libéraux et les arts de méchaniques, avec leur explication)

Forges ou art du fer - Section troisieme, Des sourneaux en marchandise.

FORGES OU ART DU FER. gueur, moulés triangulairement, le long defquelles le laitier coule; on a donné à ces barres le nom de gentilshommes. 8. La gueule tirée du moule de la Planche précédente, elle eft vue par-delïous ; on y voit en relief le nom­bre 287, qui étoit imprimé en creux dans le mou­le , lequel nombre fait connoïtre que cette gueule eft le réfultatde la deux cent quatre-vingt-feptieme coulée depuis que le fourneau a été mis en feu. PLANCHE X. La vignette repréfente le fourneau vu extérieurement par l’angle du pilier de cœur, entre la face de la tuyere & celle des timpes ; on a démoli le mur des batailles au-delTus de la tuyere, pour laiffer voir l’opération de fonder avec la bécalle. Fig. 1. Ouvrier qui fonde avec la bécalle, pour con­­noître fi les charges font avalées de l’efpace nécef­­faire pour y introduire une nouvelle charge, lequel efpace eft de 36 pouces au-detTous des taques qui entourent le gueulard : pour cela l’ouvrier ayant introduit la partie coudée de la bécaffe, il la promene dans toute l’étendue du gueulard ; fi la bé­caffe n’atteint pas le charbon de la charge précé­dente lorfque fon manche affleure le gueulard, il eft tems de charger, on a fupprimé un des quatre piliers qui partant des angles de la bune Contien­nent la cheminée F, que l’on nomme en quelques endroits couronne, cela pour laiffer voir l’ouvrier fondeur. Près de cet ouvrier on voit le pont O qui com­munique de deffus le fourneau à la halle à charbon Pp> & près le paffage la plaque de fer fulpendue, fur laquelle on fonne les charges; dans le lointain on voit plufieurs bêtes de Comme qq qui appor­tent le charbon à la halle. A, ouverture ou fenêtre dans le mur des batailles du côté des timpes pour regarder dans le moulage,&c que les ouvriers du haut du fourneau puiffent dans l’occafion communiquer avec ceux du bas. O P, la roue à aubes qui donne le mouvement aux fouf­­flets ; elle tourne de P en O : kk lucarnes par lef­­quelles paffent les bafcules des foufflets, ee les baf­­cules, ii les contrepoids ; le foufflet du côté du pilier de cœur eft abaiffé, ce que l’on connoit par 1a bafcule qui eft élevée; & le fécond foufflet près l’angle de la face de la tuyere & de la face de ruftine eft élevé, puifque fa bafcule repofe fur fa chaife de rechute : m piece de bois pofée fur deux des liens qui aflemblent la chaife des bafcules qui eft en­­dedans avec la chaife de rechute ; cette piece de bois eft couverte de fafeines pour amortir le coup de la chute du contrepoids; ou on y fubftitue un refïbrt de même matière, h h deux des quatre liens, c d chapeau de la chaife de rechute ,ff les montans, a le patin près duquel on voit une partie de l’efca­­lier qui conduit du bas du fourneau au haut de l’efcarpement fur lequel lahalle à charbon eft con­­ftruite , { { contreforts extérieurs pour fortifier ceux qui areboutent contre la face de ruftine, S paffage entre les deux contreforts vis-à-vis le mou­lage, W une des deux portes aux extrémités du moulage. 2. Ouvrier qui avec un levier ou ringard pouffe une gueufe pour aider à l’ouvrier (fîg. 3. ) à les empiler. 3. Ouvrier armé du levier ou crochet 6. PI. VIII.) qui fait effort pour donner quartier à la gueufe. 4. Le commis du fermier de la marque des fers préfent à la pelée de chaque gueufe dont il enregiftre les numéros ik le poids pour percevoir le droit doma­nial. 5. Ouvrier qui pefe une gueufe avec une romaine , a la gueufe , X romaine fulpendue à une chevre, rrr les trois montans de la chevre. Bas de la Planche. Fig. i. Bécaffe en forme de fléau; la partie X qui entre dans le fourneau eft afîèmblée avec le manche par deux pitons enfilés l’un dans l’autre. 2. Autre maniéré de bécaffe ou jauge préférable à la pré­cédente; la partie X eft terminée par une douille qui reçoit le manche, enforte qu’elle eft inflexible. 3. Griffe ou grille fervant à foulever la gueufe pour la pefer ; elle eft compofée de trois crochets à piton, enlacés dans un troifieme piton D , terminé par un crochet qui s’adapte au crochet de la romaine; les deux crochets a & h font tournés du même fens, & le troifieme Z, qui eft l’intermédiaire, du lens oppofé pour l’aifir deux des arêtes de la gueufe. 4. Romaine dont fe fert l’ouvrier ,fig. 5. de la vignette pour pefer; elle n’a rien de particulier. 5. Autre maniéré de grille pour pefer les gueufes, Z le fond de la grille que l’on paffe fous la gueufe, a & b les derniers maillons des chaînes qui s’accrochent au crochet de la romaine, comme on le voit dans la vignette. TROISIEME SECTION. Des fourneaux en marchandife. PLANCHE Iere. Lan général d’un fourneau en marchandife Sx: des atteliers qui en dépendent pour le moulage à découvert dans le fable, le moulage en fable dans des chaffïs, le marchoir, le moulage en terre Sx: la rotifferie. AA la halle au charbon placée fur un terrein élevé. B porte de la halle du côté de la face de ruftine : on communique de la halle au-deffus du fourneau par un pont dont on voit l’élévation dans la Planche fuivante. Il y a un ef­­calierpour defeendre de deffus ce pont au rez-de-chauf­­fée du fourneau: cetefcalier prend fon origine près de l’empellement du courfier, Sx: fe termine près de l’angle Y de la ruftine & du contrevent. M N le courfier qui fournit l’eau à la roue à augets. M l’empellement qui fournit l’eau au courfier; l’eau de l’étang arrive à l’empel­lement par-deflous une voûte indiquée par des lignes ponêluées. K la roue à augets recevant l’eau par-deflus ; a b arbre de ia roue à augets. C lanterne qui communi­que le mouvement à la roue G de l’arbre des foufflets : cd cet arbre ; 00 & pp cames placées en tiers point qui compriment alternativement les foufflets; 0 0 cames du foufflet du côté de la ruftine ; p 0 cames du foufflet du côté du pilier du cœur , le premier eft abaiffé Sc le fé­cond élevé ; nn baffe-condes fur lefquelles les cames s’appliquent ; rr les foufflets. Le mole du fourneau SI VX, eft un quarré d’envi­ron 25 piés fur chaque face. ST la face des timpes , ou le devant du fourneau, vis-à-vis lequel fe fait le mou­lage à découvert. T V la face dite du contrevent. V X la ruftine. XS le côté de la tuyere. S A le pilier de cœur entre l’embrafure de la tuyere Sx; celle des timpes. efghik canaux expiratoires par lefquels s’exhale 1 hu­midité du mole ; ils ont à-peu-près la même difpofi­­tion que ceux décrits dans la feélion précédente , Sx: ils fervent au même ufage. III fondation des parois Se contre-parois du côté du contrevent Se de la ruftine , les mêmes parois Se contreparois pour les deux autres faces étant portées par les maraftres qui traverfent les embrafures.R maflif de l’ouvrage qui eft de fable battu. E le creufet. F la dame. Y le frayeux, entre lequel Se la dame eft l’ouverture que l’on nomme coulée. Y L le moule de la gueufe ; m communication du moule de la gueule au moule d’un contre-cœur; près de la commu­nication eft une boule d’argille fervant à fermer la cou­lée lorfque le moule du contre-cœur eft rempli.D porte du moulage entre les deux pavillons qui renferment le moulage en terre Se le moulage en labié dans des chaf­­fis.YY autre porte des atteliers entre la rotifferie qui eft adoffée à la face du contrevent du fourneau, Se le pavil­lon 011 fe fait le moulage en terre. Z Z autre porte en­tre le pavillon où fe fait le moulage en fable dans des chaflis, & l’équipage dit à double harnais, qui meut les foufflets. P porte du pavillon où fe fait le moulage en

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