ACTA JURIDICA - A MTA Jogtudományi Közleményei Tom. 23 (1981)

1981 / 1-2. sz. - SZABÓ I.: Les minorités et les droits de l'homme

/. Szabó s'agit plus de minorités en tant qu'ethnies ou unités, leurs droits ne sont pas garantis à ce titre-là. Les membres des minorités sont considérés comme des individus, et la minorité elle-même est conçue tout au plus comme une association fortuite de ceux qui disposent de droits individuels. Dans cette conception les droits et — c'est ce qui serte contestable ainsi même les droits minoritaires, reviennent aux membres des minorités en tant qu'individus et notamment. Ici, on ne pas traiter les deux premières grandes périodes : nous renvoyons seulement aux ouvrages innombrables des auteurs hongrois et étrangers. Nous ne nous chargeons pas de les passer en revue. Ce qui nous intéresse, c'est le rapport supposé ou réel qui existe entre les minorités et les droits de l'homme, ou bien le rapport que les organes de l'ONU s'occupant des droits de l'homme, ont essayé de créer entre ceux-là. 2. Quant à la notion de minorités, il faut d'abord faire quelques remarques de principe. Pour commencer ils est à constater qu'il n'y a pas, qu'il ne peut pas y avoir une définition unique de minorités ; les tentatives de définir cette catégorie, n'ont pas réussi. En 1977, à la sous-commission contre la discrimination raciale et pour la protection des droits des minorités, fonctionnant depuis 1949 dans le cadre de la commission des droits de l'homme de l'ONU, le professeur italien Francesco Capotorti soumit une synthèse volumineuse où il avait essayé d'établir la notion unifiée des droits de la minorité. Son essai— nous pouvons l'affirmer à juste titre — ne donna aucun nouveau résultat. La notion des droits des minorités s'arrêta à la catégorisation a Fablie d'ethnie, la langue ou la religion. Les catégories des minorités ethniques, linguistiques religieuses nationales sont issues d'une manière caractéristique de la problématique des pays d'Europe centrale et orientale, en conséquence de la réglementation à laquelle ont procédé les traités de paix conclus aux environs de Paris. C'est que ceux-ci créèrent les Etats dits successeurs, dans presque tous desquels vivaient ou restaient des minorités ethniques, linguistiques ou religieuses. La notion de minorités est tout à fait différente par exemple, dans les pays africains devenus nouvellement indépendants où il ne peut être question que tout en plus de minorités tribales par rapport à une grande tribu, et encore différente en Outre-Atlantique, où domine la théorie selon laquelle les grands Etats de ce continent, les Etats Unis d'Amérique ou du Brésil par exemple — sont des énormes creusets dans lesquels se déroulent des processus d'assimilation. D'après cette conception, il n'y auraient pas de minorités dans ces pays, car elles se fondent dans la nation unie américaine ou brésilienne. L'origine et la notion des minorités d'Europe occidentale sont encore différentes. Comme première thèse fondamentale, nous pouvons donc constater que malgré toute tentative, il était impossible jusqu'ici et ne serait pas possible par la suite non plus, de formuler la définition unie des minorités, car la notion de minorité est multiforme, diverse, ramifiés et les groupes et groupments les plus variés peuvent rentrer dans cette notion. Il suffit de se rendre compte du fait que de nos jours renaissent même des minorités qui semblaient déjà être disparues. Ce qui s'est présenté en premier lieu comme problème des minorités — et ce « problème » n'est pas entièrement identique à Acta Juridica Academiae Scienliarum Hunftaricae, Tomus 23, 1981

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