Egyetemes Filológiai Közlöny – II. évfolyam – 1878.

A) Értekezések - Saissy Amadée, Poëmes hongrois traduits. 3) Petőfi „Nőm és kardom”

Petőfi Sándor., Nőm és kardom — »Le sang- coule sur ta main pâle «Mais pas en vain . . Je le promets, »Dis, — que veux-tu, femme royale, »Á le faire je me soumets.« — »Je veux, pour cet index qui saigne, »La tête de la brune enfant »Et pour ce pouce . . , qu'on étreigne »Le col de son fils expirant . . . »Pour les deux doig'ts manquant encore, »Que meurent son gendre et les siens, »Pour ce sang qui me décolore »Tous leurs amis . . tous leurs soutien^'« Aoi ! Les temps présents sont horribles, L'étoile aux cieux erre au hasard Que Dieu sauve de maux terribles La noble terre des Magyars. III. MA FEMME ET MON SABRE. (Petőfi S., Nőm és kardom). Un blanc ramier sur la chaumière. Une étoile brillante aux cieux, Sur mon coeur, celle qui m'est chère Ma femme, au regard amoureux . . . Mes bras, pour l'embrasser, se tendent Et la bercent bien doucement, Comme ces gouttes d'eau qui pendent Aux branches de l'arbre tremblant. Dans mes bras puisque je la presse Je veux, de baisers, la couvrir; Ma bouche, avide de caresse Le peut, sans jamais s' appauvrir. Nous exprimons une pensée, Mais ce n'est qu'un demi parler, L'autre moitié, sitôt chassée Passe et se fond dans un baiser.

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