Egyetemes Filológiai Közlöny – II. évfolyam – 1878.

A) Értekezések - Saissy Amadée, Poëmes hongrois traduits. 4) Petőfi „A virágnak megtiltani nem lehet”

ioo Petőfi Sándor., A virágnak megtiltani nem lehet. Oh ! que bien grande est notre joie ! Que bien grand notre amusement! Notre bonheur brillant flamboie Comme les feux d'un diamant , . . Mais pourquoi mon sabre fidèle A-t-il l'air d' être malheureux? De la muraille sur, ma belle, Il jette un regard douloureux. Pourquoi donc mon vieux sabre abaisse Son regard furieux sur nous ? — »Vieux maladroit ! Qui donc te blesse ?.. »Serais-tu, par hasard, jaloux?... »Mon cher compagnon, je t'en somme, »II faut tes chagrins oublier, »Ne fais pas, si tu veux être homme, »Des femmes, le plus vil métier. »Et tu n'as pas raison encore »De bouder et de jalouser ; »Tu connais celle que j'adore, »Celle que je viens d' épouser . . . »Tu peux aussi lire en son âme . . . „Cette âme, si belle, que Dieu »Bien rarement, je le proclame, »Fit un trésor si précieux ! »Si jamais, un jour, ma patrie, »De mes deux bras avait besoin, »Sa main, sa douce main chérie, »De toi,—vieux sabre,—prendrait soin, »Et te confiant à mon zèle »Elle dirait pour tout adieu : »»— Allez où l'honneur vous appelle »»Soyez vous fidèles tous deux!« IV. ON NE SAURAIT JAMAIS .. . (Petőfi S , A virágnak megtiltani nem lehet). On ne saurait jamais, à la fleur, interdire Quand vient le beau printemps, d'épanouir un jour; Le printemps c'est la fille, et la fleur c'est l'amour, La fille doit fleurir au printanier sourire !

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