Le Moment, Fevrier 1940 (Année 8, no. 1473-1497)

1940-02-01 / no. 1473

- BUCAREST? me ANNÉE No. 1473 '>s{ / ÍJ E-------— ----------—;----—----- * pAfiCe 9 1 pi is— -----—-------------------—7—————;—■ msem au registre de publications de “i b í* «j> £ laxe postale acquitee en especes conformement I ordre BUCAREST r' ,iov *°”® Mo. 24^/Ï^ÎB " " ^ Mo. 24.457/939 de la Direction Générale P. T. T. Propriétaire : L® Moment S. A,Le Moment Journal de Bucarest QUOTIDIEN ILLUSTRÉ D'INFORMATIONS POLITIQUES. ECONOMIQUES ET SOCIALES 2 me ARIST. DEMETRIADE Rédaction, Administration léi. 5.19,93. imprimerie et Ateliers de Photograviuiîr® „Le Moment" 2. rue Arist. Demetnade. Fél. 5.19.98 a DIRECTEUR; ALFRED HEFTER a Depuis quelque Temps déjà no, lecteurs ont pu se rendre compte, ainsi que nous-memes des faules d’impression qui notaient guère de mise dans notre journal. Nous regrettons vivement et nous ne pouvons qu'invoquer à nou­veau la bienveuil'.ance de nos lecteurs, qui ne peuvent ignorer que dans les s.rconstances actuelles on ne saurait disposer, d'un personnel rédaction­nel et technique au complet. DE PIGADTLLY À BUCAREST Le Commerce du pétrole principe de la neutralité e! F© Londres, janvier 1940 Mes collègues et journalistes éminents. ik j JL qui sont les corre-pon. dants diplomatiques M W » du ^Timeg’^ ^u , Daily Telegraph”, du ,,Manchester Guar­dian", ont repris dans des articles parus aujourd’hui même à Lon­dres, le problème du pétrole rou­main par rapport à 1‘évolution de I la guerre en Occident. Sur ce sujet, comme les lecteurs du „Moment” peuvent bien se le rappeler, j’ai écrit au début de cette année un papier qui a pu paraître à Bucarest, dans le nu­méro du Moment du vendredi Janvier, et dont les conclusions ne 5 sont pas les mêmes que celles de mes confrères. L’article portait le titre „Le Pé­trole roumain et l’évolution de la guerre“ et les arguments qu’il con­fient sont plus actuels.que jama’s, étant donné la note parue au­jourd’hui même, sur le même su­jet dans le bulletin de 1',,Agence Reuter”. Je crois ï e pas abuser en repro­duisant les conclusions de l’article en question pour démontrer à mes confrères le complexe du problème, tel qu’il résulte après une étude approfondie des dernières données statistiques que j’ai puisées dans le Bulletin Officiel du gouverne­ment de Sa Majesté”, et dans les rapports publiés par le „Board of Trade”. „Pendant l’année 1939 la Rou­manie a exporté vers l’Allemagne environ 900.000 tonnes de produits pétroliers, A ce chiffre, il faudrait encore ajouter les 400.CC0 tonnes exportées en Tchécoslovaquie, un total donc d’environ 1.300.000 ton­nes, ce qui représente 32% du total de l’exportation de la Rou­manie en produits pétroliers. Pour maintenir ce rapport et pour le faire accroître, il faudrait: 1° — que la production roumaine se développe en pleine sécurité. 2° — que ses propres besoins n’augmentent pas, puisque forcée de maintenir d'importants contin­gents sous les armes. 3° — que l’Allemagne mette à la disposition de la Roumanie des moyens suffisants de transport. Les derniers 5 ans, la production de pétrole brut roumain a diminué progressivement et par consé­quent, son disponible d'exporta­tion. Par contre, malgré la diminution de sa production, la consommation intérieure a augmenté. Nous allons donner quelques chiffres concluants : En 1935, la production de pétrole brut a été de 8.294.000 tonnes. La même année, l'exportation de pro. duits pétroliers a été de 6.276.064 tonnes. La consommation intérieu­re pour la même année a été de 1479.685 tonnes. Quelle a été la situation durant l’année 1939 ? La production totale de pétrole brut a été de 6,250.000 tonnes. L’exportation de produits pétro­liers pour la même année : 3 mil ions 800.000 tonnes. La consom mation intérieure de 1.750.000 ton­nes. Cela veut dire que la produc tion a diminué de plus de 2.000.000 de tonnes (environ 25% par rapport à 1935). L’exportation a diminué aussi d’environ 1.400.000 tonnes et par contre la consommation inté­rieure a augmenté de 260.000 ton­nas. Telle est la réalité. Pour mieux l’apprécier par rap» port aux besoins de l’Allemagne actuelle il faut analyser ces chif­fres à la lumière des trois condi­tions que nous avons énoncées ci­­dessus. Les fidèles lecteurs du „Mo­ment" n’ont qu’à se rapporter à nos articles précédents pour en tirer les conclusions normales (l’article sur le problème du transport et celui sur la Roumanie comme puis­sance économique méditerranéen­ne). Ce sont là les considérations pour lesquelles, au anglais, le commerce point de vue régulier et nous répétons régulier, normal, entre la Roumanie et l’Allemagne ne saurait trop influencer les con­ditions économiques de la guerre. Ah. de BERKELEY (Suite page 2) Le 30 Janvier 1940 Les hommes d’Etat et les écri­vains politiques ont considéré, pour de multiples raisons, une nouvelle guerre européenne, sinon comme la fin du monde, du moins, co -nme la mort certaine du conti­nent, de la civilisation européenne. * Jfc $ près cinq mois de guerre, mal. gré l’occupation de la Pologne, mal­gré la guerre supplémentaire qui se déroule en Finlande, malgré la terrible guerre navale, cette gran­de catastrophe à laquelle nous as­sistons, prend de plus en plus le caractère d'une profonde révolu­tion. Surtout ne pensez pas à une ré­volution de classe, socialiste ou communiste, prolétarienne, anar­chiste, ou à quelque chose de pa­reil Loin de là. On s'achemine, d’une façon con­crète et évidente vers une révolu­tion, politique, inter-continentale, inter-européenne. La Grande Bretagne et la Fran­ce ont précisé très nettement leurs buts de guerre, à savoir, après la re­constitution de la Pologne et de la Tchécoslovaquie, après la libération de l'Autriche, la constitution d'une Europe pouvant garantir par sa super-structure politique et conti­nentale, la liberté de tous les peu­ples. l’indépendance de tous les E- tats européens, l'intégrité de leur territoire et leur étroite collabora­tion économique et sociale, colla­boration qui devra se baser sur une égalité de droits à la participation et à la distribution des richesses du monde. En d’autres mots, guer­re à l'absolutisme, à l’esprit d'hé­gémonie, guerre à la politique des faits accomplis et à l’expansion par la menace et la force. De son côté, l'Allemagne déclare solennellement qu'elle veut donner des garanties pour une honnête col­laboration, dans un esprit d'égalité, avec réserve de ses droits qu'elle considère acquis, margrê le procédé qu'elle a utilisé, malgré l'esprit qui anime son action politique interna­tionale. En tous cas, on n'accuse de visées territoriales ni d'un côté ni de l’au­tre. On clame la volonté de créer une nouvelle Europe, un nouvel or­dre international pour y faire ré­gner plus de justice, plus de bien être, plus, de fraternité et surtout —p—3— LA ROUTE EURAFRICAINE 1. La signification de la guerre d’Espagne 2. La non-belligérance de l'Italie civile 3. Le jeu des diplomaties (De notre correspondant prrîieulierJ Stockholm, janvier 1940 La guerre d’Espagne ne fut rien d’autre qu’une opération naire, que la préparation préliml de la grande conflagration enrasli aujourd’hui en cours. Nous lais­serons de côté les raisons intérieu­res qui ont conditionné la contre­­révolution du général Franco. Ce qui nous intéresse, ce sont les motifs pour lesquels les puissan­ces de l’Axe ont intervenu en Es­pagne. Ces motifs, à n’en pas dou­ter, étalent les suivants: 1* Créer un nouveau front sur les Pyrenees et diviser ainsi les forces françaises. 2° Menacer Gibraltar et l>ui op­poser Ceuta. 3° Former dans les Baléares une base navale et aérienne pour in­tercepter les communications entre l’Afrique du nord française et la métropole. 4° Entraver la mobilisation et le transport des troupes marocaines par la création d’une zone d’insé­curité au Maroc espagnol. 5° Créer une. base de sous-ma­rins aux îles Canar ies pour inter­cepter les communications entre l'Europe et l’Amérique d’un côté l’Europe et l’Afrique d’un autre coté. 68 Avoir des stations d’approvi­sionnement pour les s ous-marins dans le golfe de Biscaye. 7” Détacher le Portugal de son alliée t’Tng’éièrrej 8° Gagner l'opinion publique des républiques de l’Amérique latine. 9” Disposer du mercure, du fer et du coton ainsi que des chantiers espagnols. Mais la brouille survenue entre le Saint-Siège et les dieux du Walhalla a fait échoue le jeu sub­til de la Wilheimstrasse. Le tout puissant clergé catholique d’Es­pagne qui est le véritable vain­queur de la guerre civile, sûr du concours de M. Salazar, président du Conseil du Por tugal, . est ré­fractaire aux idées nationa’-soo'a­­listes et solidaire avec les ctlioli­­ques d’Allemagne, d’Autriche, de Tchéco-Moravie et de Pologne. Le Reich a donc été pour ses fra’s dans la pays ibériques et l’Espagne ob'er vaut une stricte neutralité ne fait que servir indirectement la cause ang’o-française. En effet, à Gibraltar les Britanniques sont toujours les maîtres du goulot qui unit l’At’antique à la Méditerranée l’île de Minorque continue à être une ba;e de l’aviation civile fran­çaise et le front des Jyrénées est resté dans le domaine de l’imagi nation. L’Espagne a été évacuée !« . ^ 1 j *1 Dans cet article, notre I» ! ‘1 correspondant special à Stockholm explique les causes de l'accalmie qui h I* j règne sur le front d'ouest, I* j '* C'est une question sur la- I* I '* quelle, nombre de gens t '* voudraient avoir une ré- ► "* ponse. Elles ne sont pour- I* '* tant pas nombreuses. On ► lira donc avec intérêt, ceî- •* * ie que nous fournît au- t '* jourd'huî, ie capitaine I* l '* Wallenrode. r 1,1 __ J» par les troupes étrangèères et elle n’a d’autre souci que de panser les placés sanglantes que lui a laissées une longue et cruelle guerre inté­rieure. D'ailleurs voudrait-elle in tervenir dans le gigantesque duel auquel se livrent les grandes puis­sances européennes, qu’elle ne pourrait être du côté du Reich al­lié à i’U.R.S.S., l’ennemi juré de l’Espagne fxanqïuste et phalan­giste.. C’est ainsi que le seul bénéfi­ciaire de la guerre d’Espagne a été... l’heureuse Angleterre. Il est un principe dans la stra­tégie navale que la suprématie de Lj Méditerranée orientale appar­tiendra a celui qui aura la maî­trise de la Méditerranée oceî dentale. Ainsi les Romains ne se sont emparés des pays du Pro­­che-Drient qu’après avoir anéanti e .1-1-Carthage dont l’autorité s’étendait sur la Sicile, Malte, l’Afrique du Nord et l’Espagne. Une des rai­sons fou-r lesquelles les croisades n’ont pas réussi, c’est que les Mau­res dictaient la loi sur les bords mridronaux de la Méditerranée de Ceuta à Alexandrie. Napoléon ne put se maintenir en Egypte parce que l’Espagne et le Portugal bravaillaient pour l’Angleterre. En effet, la géographie nous enseigne que l’Italie est ou. verte du côté de l’ouest, alors que la possession de Trieste, Po'a, Flume, Zara et de l'Albanie lui as­sure l’hégémonie sur l’Adriatique. Pour opérer librement en Orient. Rome doit être à l’abri de toute surprise en occident. Or tel n’est pas le cas à présent que l’Espagne est obligée de naviguer dans les eaux franco anglaises. On comprend dès lors à quelles difficultés doit se heurter la poli­tique qui veut concentrer l’effort bien d’avantage sur la ligne eura­­fricaine „Rome Pantelaria-TripoH Alexandrie” que sur la Via Egnatia ,,Rome - Dnrazzo - Salonique - Constantinople”. Mais agir sur l’Eurafricaîne a­­yant son flanc occidental décou­vert et exposé à une attaque ve­nant de Toulon, de la Corse ou de B'zerte serait contraire au bon sens. La non de rita’ie est donc une conduite pleine de sa­gesse et de perspicacité. Capitaine WALLENRODE (Suite page 2) Lire demain: LES PRINCIPES DE LA PAIX FOTÜEE ÉTABLIS A LONDRES (H) (Boîfe aux Lettres 1 LE SORT DE GSGANTOPOLÏS De notre correspondant permanent à Stockholm Capitaine WALLENRODE „LA PAIX DE WESTPHALIA OU LA PAIX TOUT COURT De notre correspondant particulier à Zurich Dr. ï. PL ATM ER m moins d'exhibitions de force et pas de courses aux armements. Il est évident que rénonciation de cet idéal ne fait que rappeler les illusions et les systèmes utopiques qui ont bercé toutes les générations précédentes durant et après chaque grande guerre. Pourtant nous osons l'affirmer. ce dans la société, en se libérant du fanatisme, où il est tombé, écrasé par l’Etat. Il veut en finir avec les spasmes d’uns Europe a­­narchisée ,malgré l'omnipotence des institutions autoritaires et des régimes dictatoriaux. Le continent est trop petit pour tant de factions. On aspire à un que cette fois on n'y échappera fédéralisme, ce qui signifie institu­­pîus. Le terme final de cette guerre sera une vaste révolution européen­ne. Le problème des territoires et celui des minorités ne hanteront plus la prochaine conférence de la paix. Le spectre des nouvelles fron­tières ne troublera plus le sommeil des ambassadeurs d’une nouvelle conférence. On s’est rendu compte que mal­gré Le désastre actuel on s’achemine vers le fédéralisme. MM. Chamber­lain et Daladier en ont parlé ou­vertement dans leurs déclarations officielles. On ne veut plus de vic­toire stérile. On ne veut plus de la restauration d'une paix qui ré­pande dès sa signature les germes d'une nouvelle guerre sur la terre de l'Europe. tion des forces supra-nationales et super-étatiques. L'histoire a prouvé que l’Empire Romain a réalisé une paix supérieu­rement organisée en garantissant à toutes les cités un statut juridique et à tous les individus un statut de liberté civique. Quleques siècles plus tard, misères sans nombre provoquées les par l'anarchie des invasions bar­bares et par l'expansion des royau­mes absolutistes ont déterminé un retour à l'esprit d'organisation de l'Empire Romain, et ce fut la création du Saint Empire et de la Papauté-Les historiens ont appelé cette époque „L'époque de la Civitas Maxima", le règne de l'Empire j L'homme veut reprendre sa pis- j Chrétien; Institution supérieure,i supra-nationale et super-étatique imposant aux individus comme aux seigneurs, à toutes les hiérarchies administratives, politiques et socia­les, les règles de la vie en commun, les lois de la communauté politi­que. La terrible expérience de nos jours, nous ramène aux principes du système fédéraliste. Le conti­nent européen comprend aujourd'­hui 25 Etats, sans compter les principautés de Monaco et de Lich­tenstein, les républiques indépen­dantes de Saint Marin et d’Andoré, sans compter non plus la Grande Bretagne, l'Irlande et l'Islande. L'Union Douanière Américaine englobe 48 Etats et environ 8 mil­lions de km. carrés. Il ne faut pas s'imaginer que Funion européenne puisse être un organisme similaire aux Etats Unis d'Amérique. Elle ne saurait être que l'union des Etats Sou­verains, „Non une unité qui absor­berait les souverainetés”. ALFRED HEFTER (Suite page 3) JEUDI 1fevri: 1940 LE SUD-EST EUROPÉEN Les Hommes et leurs Oeuvres VENELINE CSNE? Du-rant les trente années de son professorat à Sofia, Vénéline Ga­­nev a enrichi la science juridique de ses conceptions originales et profondes, exprimées dans un style précis, élevé, digne de ses pensées. Il est absolument impossible de donner un aperçu dans le cadre de cet article, de l’oeuvre et des idées nettes et si personnelles de Immi­nent professeur, une des gloires de l’Univertié de Sofia. Individualiste en la matière, Ga­­nev ne peut être rattaché à aucune Ecole. Il possède un système à lui, absolument étranger à toute mode passagère. Aussi son cours de Théorie générale et de Philosophie du droit est-il loin d’être comme certains pourraient le penser, une • simple introduction à la science ! juridique. Il est même beaucoup plus qu’un schéma d’une richesse extraordinaire des phénomènes ju­ridique*;. Ganev, en montrant la place de ces derniers dans la com­plexité et la multiplicité des don­nées de la réalité empirique, s'ef­force, et réussit à dégager tous les caractères qui en font des phéno­mènes de la réalité empirique, s’ef­force et réussit à dégager, tout les caractères qui en font des carac­tères de la réalité juridique. Ses notions de réalité, de faits, de rap­ports et de conséquences juridiques devenues classiques pour tous ceux qui connaissent ses ouvrages ou qui ont suivi ses cours, sont d’une précision sans pareille. Ganeo ex­tirpe, tout ce que relève du droit dans les différentes disciplines de l’ensemble des sciences juridiques. Rien de ce qui est droit ne lui est étranger. Né en 1880 à Roussé (Bulgarie) Vénéline Ganev commence très jeune ses études aux universités de Genève, de Leipzig et d’Aix-en- Provence. Avocat, puis juge dans sa ville natale, il se fixe à Sofia, où ses qualités éminentes lui as­surent rapidement la réputation la plus flatteuse mais également la plus méritée. Il devient ainsi le plus brillant avocat du barreau de Sofia et à 28 ans se voit chargé des cours de Théorie générale et de Philosophie du droit, chaire exigeant les con­naissances les plus étendues, les plus synthétiques en matière juri­dique. Il est ensuite nommé pro­fesseur ordinaire et trois ans plus tard, il est également chargé des cours de droit commercial. Mais son activité ne se résume pas comme philosophe et profes­seur seulement il entre dans la vie politique, reçoit le portefeuille de la justice et en cette qualité repré" sente la Bulgarie à la conférence de la pa:x. Ensuite il embrasse aussi la carrière diplomatique, puisqu’il devient envoyé extraor­­naire et Ministre plénipotentiaire de la Majesté le Roi Boris III au­près du gouvernement français- Son activité, comme ses possibi­lités sont vastes et multiples. M. Vénéline Ganev est un des plus éminents hommes politiques bul­gares, comme il est le plus impor­tant juriste de son pays et le plus profond penseur. Hautement apprécié par ses con­temporains, le professeur Vénéline Ganev a contribué grandement à la culture de son pays et à celle du Sud-Est Européen. A. M. I (d’après des notes de P. Yartzeo)

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