Gáldi László: Les mots d'origine néo-grecque en roumain à l'époque des Phanariotes - Magyar-görög tanulmányok 9. (1939)

Avant-propos

AYANT-PROPOS En ce moment où je vois paraître mon ouvrage dans la série des «Études Oungro-Helléniques», je; crois devoir exprimer mes remerciements les plus sincères à tous ceux qui, par leurs encouragements généreux, m'ont aidé à le mener à bonne fin. Le dépouillement des textes a été commencé en 1930, sur le conseil de M. Carlo Tagliavini, professeur, à cette époque, à Γ Université de Budapest (actuellement à V Université de Padoue), qui avait bien voulu attirer mon attention sur cette lacune des études de linguisti­que roumaine (cj. Enciclopedia Italiana, XXX, p. 25). En 1937, après sept ans de travail, j'ai décidé de rédiger le texte définitif de cet essai de synthèse, le premier qu'on ait consacré aux mots d'origine néo-grecque de l'époque des Phanariotes. Dans cette tâche j'ai été soutenu par la bien­veillance et les suggestions utiles de M. Louis Tamás, professeur de philo­logie romane à V Université de Budapest, ainsi que par celles de M. Alexandre Eckhardt, professeur de langue et de littérature françaises à la même Uni­versité, qui ont droit tous deux à ma plus profonde reconnaissance. Au prin­temps 1938 j'ai joint le manuscrit de mon ouvrage à la demande que j'ai présentée à l'Université de Budapest pour passer mon habilitation de privat­­docent. En mai et juin 1938, j'ai pu compléter ma documentation à Borne, à V Académie de Boumanie, grâce à l'amabilité de M. Emile Panaïtescu qui m'a permis de fréquenter la riche bibliothèque de cet institut. C'est également à Borne que M. Tagliavini, mon ancien maître, a bien voulu relire la partie théorique du présent volume, et que le comte D. Trivolis, lecteur de grec moderne à V Université de Païenne, s'est chargé de contrôler toutes les étymolo­gies proposées dans le Lexiquel. Bentré à Budapest, j'ai pu largement profiter des excellents conseils de M. Jules Moravcsik, professeur de philologie grecque à l'Université de Budapest et de ceux de M. André Horváth, privat-docent de philologie néo-grecque à la même Université, qui se sont donné la peine de relire à plusieurs reprises mon texte et d'y apporter de nombreuses retou­ches. Je tiens à exprimer ma gratitude toute particulière à M. Moravcsik 1 Depuis, il a bien voulu consacrer à mes recherches un article très compré­hensif (« Λαδισλάον Γκάλντη Tà νεοελληνικά στοιχεία στη ρουμανική γλώσσα τού 17—1S αίώνος », Το Νέον Κράτος, 1939, ρρ. 1639—42).

Next