Magyar Építőművészet, 1967 (16. évfolyam, 1-6. szám)

1967 / 1. szám

architecture hongroise Concours de plans de diplőmes 1966 par Ágoston Ebert............................................... 2 Chaque année, l'Association Scientifique de l’lndustrie de la Construction et la Fédération des Architectes Hongrois publient un concours á l’intention des archi­­tectes et des ingénieurs qui vont obtenir leur diplőme. Sur les plans de diplőmes soutenus en 1966, ceux de 28architectes et de 9 ingénieurs ont répondu au concours. La commission composée de neuf membres a décidé á l’unanimité de n’accorder le premier prix qu’á un plan de diplőme d'architecture. Deux architectes et un ingé­­nieur ont obtenu le deuxiéme prix et le plan de diplőme d’un ingénieur a été doté du troisiéme prix. Les auteurs des plans primés ont été admis au nombre des mem­bres des deux Organes sociaux, ils ont re$u une médaille commémorative et ils prendront part ä un voyage d’étude á l’étranger. Premier prix: Ferenc Heinrich (Le hall des sports á Győr). Le mérite principal du plan est d’avoir résolu l’unité de la fonction de la structure et de la forme á un haut niveau architectural. Le projet symbolise l’alliage de la conception de l’architecte et de celle du construc­­teur, en représentant le but fondamental des deux Organes sociaux qui avaient publié le concours. La solution au mérne niveau des détails n’a pas suivi la concep­tion architecturale d’ensemble du plan. Des deux plans ayant obtenu le 2éme prix, célúi d’Attila Ősi, pour le motel de Karcagberegtó est attrayant dans son effet d’ensemble et présente beaucoup de belles Idées architecturales dans ses détails. La question si le caractére du sujet Supporte l’exagération donne á penser. La recherche de la nouveauté ne peut s’exercer au détriment de l’économie prise dans un sens plus large, ni du rationalisme architectural. Le plan d’Adam Schwarzenberger pour la Bibliothéque Municipale de Miskolc est une formation cultivée de masses et d’espace par de simples moyens. L’énorme travail manuel fourni dans l’établisse­­ment du plan, qui souvent n’était pas en proportion avec la qualité et la maturité du contenu, était frappant. Concours de projet de «toitures de quais de gares» par Maria Nyíri.......................... 6 Les ministéres de la Construction et de la Communication ont publié un concours en vue d’acquérir les plans directeurs de toitures de quais de gares, et d’obtenir des solutions de principe convenables aux points de vue structural, esthétique et écono­­mique. Dans les gares de chemin de fer modernes, la solution des salles d’attente ouvertes extérieures réservées au public est indispensable. Pendant la courte durée de son stationnement entre les voies les couvertures des quais doivent le protéger contre les intempéries dans un milieu esthétique. Les concurrents avaient deux täches ä résoudre. Le sujet «A» consistait en la Couverture des quais de stations de chemin de fer á distance de voie supérieure á 12 m 50, et le sujet <<B» en celle des quais de stations de chemin de fer ä distance de voie inférieure á 7 m 50. Au point de vue de la structure les concurrents ont développé les formes connues de couver­tures de quais actuellement usuelles. La plupart du temps, ils ont utilisé le béton armé préfabriqué, mais il у avait aussi de l’acier léger, de l’aluminium riveté et des structures ä voile en béton. La systéme du plan variait selon la solution ä un ou deux rangs de la structure d’étayage. La solution des surfaces de toiture variait des pan­­neaux préfabriqués aux plafonds d’aluminium ä cőtes, en passant par les éléments individuels en caisson. En général, les structures ä distance de pilier de 12 m se sont avérées les plus économiques. L’intérieur paisible, l’aspect de la faiadé et l’éclairage natúréi et artificiel des toitures de quais sont également importants. Au point de vue esthétique, la solution á deux rangées de piliers s’est avérée la plus avantageuse, car eile n’est contestable que si les piliers trop rapprochés (de 6 a 8 m) genent la circu­lation. Par la suite, Particle rend compte des projets primés. Théátre National — Budapest Architecte: Sándor Azbej............г:................................................:............................ 9 C'est ä la fin de l’année 1966 que sur la place Sándor Hevesi de Budapest, s’est ouvert le Théátre National Hongrois logé provisoirement dans un bátiment qui lui servira de foyer pendant la période située entre la démolition de l’ancien Théátre désuet et |a construction projetée du nouvel édifice. Les autoritás compétentes ont choisi le bitiment reconstruit du théátre qui s’élevait sur cette place pour у loger le Théátre National. II s’agissait de reconstruire le báti­ment de fa$on á pouvoir placer le public et en assurer le trafic intérieur conformé­­ment aux exigences, et á assurer le service scénique du répertoire choisi du théátre sans rien changer aux contours du plan de I'édifice, done l’agrandissement ne pouvait étre que vertical. Le plan ingénieux fait complétement oublier cette contrainte. Grlce á la démolition de l’ancienne entrée en demi-cercle et des cages d’escalier latérales, on a pu cons­­truire un nouveau mur de faiadé qui fournit l’entrée des spectateurs du parterre et du bakon. Deux murs de déviation partagent le vestibule, la large travée médiane conduit au couloir latéral qui entoure la salle, en passant par les vestiaires installés sur les cötés, tandis que des travées latérales formées par les deux cloisons de sépara­­tion, un escalier conduit au foyer-fumoir du premier étage et assure le remplissage du bakon inférieur. La vaste salle du buffet, qui donne sur la place se rattache au vestibule de l’étage. Rédaction Président du Comité de Rédaction Rédakteur en chef Rédacteur Mise en page Secrétaire de Rédaction Comité de Rédaction Éditeur Imprimerte Diffusion Mise sous presse Couverture par Corres pondants Architecture Hongroise, Revue de I’Union des Architectes Hon­grois. Parait six fois pan an,

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