Egyetemes Filológiai Közlöny – II. évfolyam – 1878.

A) Értekezések - Saissy Amadée, Poëmes hongrois traduits. 5) Petőfi „Dal”

Petőfi Sándor. loi Je te vis et t'aimai, ma mignonne si belle ! Oui ! de ton âme en fleur je veux être l'amant ; De ta belle âme en fleur qui sourit tendrement Dans le miroir divin de ta prune prunelle. Il germe dans mon âme une question secrète : — Aimes-tu? — m'aimes-tu? — mon doux muguet en fleur? Ces sentiments divers combattent dans mon coeur Comme en automne, au ciel, le calme et la tempête ! Si le baiser d'un autre attend, de ton visage, La rose du printemps, dans le lait surnageant, Hélas! Au monde alors je serais un errant, Et triste, j'attendrais que la mort me soulage. Etoile de bonheur fais rayonner ta flamme, Que mes jours ne soient plus une nuit de douleur, Aime-moi ... Si tu peux, ô perle de mon coeur, Et que Dieu bénisse ton âme ! V. SUR LE COTEAU . . . (Petőfi S.) Sur le coteau se penche une rose vermeille, Sur mon épaule viens, mon ange penche toi ! Murmure ton amour tout bas à mon oreille . . , Oh ! Quel bien cela fait en moi ! Le Duna réfléchit le grand soleil de flammes, Et le fleuve frissonne et s'écoule en tremblant ; Il berce lentement les rayons sur ses lames . . . N'es -tu pas sur mon coeur aussi bien doucement. Que ne disent-ils pas ! Pour leur âme méchante Je suis un insensé ... Je ne crois pas en Dieu ! Mais, je prie en t'aimant . . . Sur ma poitrine ardente J'écoute de ton coeur le battement joyeux !

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