VILÁGIRODALMI FIGYELŐ 4. ÉVFOLYAM (1958)

1958 / 1. sz.

même est la littérature américaine. Elle donne un tableau d'ensemble sur la formation de la notion de «littérature américaine» et sur ses changements aux États-Unis, les diverses formes systématiques des études américaines de critique et d'histoire littéraires (publications, revues, études de chaires universitaires, etc.), en tenant compte parti­culièrement des résultats obtenus au coure du vingtième siècle, et en relation étroite avec les phases de l'évolution sociale des États-Unis. JJ. Орсаг ПРОЦЕСС ВОЗОБЛАДАНИЯ НАЦИОНАЛЬНОГО АСПЕКТА НАД ДРУГИМИ В АМЕРИКАНСКОЙ НАУКЕ ОБ ИСТОРИИ ЛИТЕРАТУРЫ И КРИТИКЕ В данной статье Л. Орсага намечены основные линии развития американской ли­тературной критики за последние полутораста лет и американской науки об истории литературы за последнее столетие, как они вырисовываются на основе изучения автором некоторых новых сборников американских критических очерков. Автором подвергаются анализу именно те критические работы и труды по истории литературы, которые занима­ются отечественной, американской литературой. Он рисует как бы с птичьего полета картину возникновения и изменений понятия «американской литературы» в США и зна­комит читателя с различными официальными формами появления американских литера­турно-критических и историко-литературных очерков (разные издания, журналы, труды, составленные на университетских кафедрах и т. д.) главно внимание уделяя при этом достижениям двадцатого века, в теснейшей связи с отдельными моментами развития общества в Соединенных Штатах. György Mihály Vajda : SIMPLICITÉ OU AMBIVALENCE (Einfalt oder Ambivalenz) Cet article contient des réflexions sur quelques traits caractéristiques de la litté­rature bourgeoise moderne, particulièrement à propos de deux livres ouest-allemands (Hermann Pongs, Im Umbruch der Zeit ; Deutsche Literatur im zwanzigstem Jahrhundert, par Hermann Friedmann et Otto Mann). Les antonymes figurant dans le titre consti­tuent l'un des problèmes fondamentaux de la littérature bourgeoise moderne, en ex­primant l'opposition de la «période artistique» classique et romantique au déchirement moderne, celle de son héros au héros du roman moderne qui intègre l'ambivalence. Ceci résulte entre autres du caractère métaphysique et du nihilisme de la littérature bourgeoise moderne en prose, de la rupture des besoins culturels entre les masses et la «vie intellec­tuelle», du caractère ésotérique de l'art de haut niveau, etc. L'équilibre entre les exi­gences et les prétentions artistiques, l'ivresse et la désillusion, les excès des méthodes artistiques et le grand art véritable n'a pu être sauvegardé que par. les plus grands des Allemands : dans le roman (au sein de la bourgeoisie) Thomas Mann, dans le drame (et partiellement en dehors de la bourgeoisie) Bertolt Brecht. La critique bourgeoise considère comme le résultat le plus important qu'ait obtenu la littérature allemande du vingtième siècle les grandes tentatives de la forme : et de cc point de vue nous pouvons dire qu'au début du XXe siècle et entre les deux guerres mondiales le centre de la lyre et du roman de langue allemande se situe au sud, sur les territoires d'Europe centrale, où sont nés ou ont travaillé Rilke, Hofmannsthal, Kafka, Musil, Hermann Broch, Franz Wcrfel, Trakl, etc. Les antonymes de Schiller, «naïf» et «sentimental», sont devenus aujourd'hui, de l'avis de Pongs, «simplicité» et «ambivalence» ; et Pongs, cherchant les manifestations de la simplicité classique dans le roman moderne, cite les oeuvres de Hemingway, H. Troyat, Kazantzakis, Broch, Faulkner, etc. Cependant, il ne dit pratiquement pas un mot sur la littérature soviétique ; ni lui, ni l'autre livre ne mention­nent parmi les Allemands orientaux les noms même de A. Seghers, A. Zweig, W. Bredel, et il faut aussi se demander pourquoi un livre s'occupant du roman moderne néglige Aragon, Moravia, Pratolini et d'autres.

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